C’est un roman d’une jeune canadienne dont je n’avais jamais entendu parler, et c’est une révélation. Une épidémie a détruit une grande partie de l’humanité, la privant de ses technologies et de ses moyens de communication. Pourtant, une troupe de théâtre continue vaillamment d’aller de ville en ville pour jouer Shakespeare. L’originalité de cette œuvre de science-fiction, c’est que la science-fiction est le passé, dont certains gardent la nostalgie. C’est un roman d’une grande densité, qui entremêle l’histoire des personnages, avec leurs aventures dans le présent apocalyptique, des réflexions sur la culture, l’art, les comics, la religion.