L'artiste italien, Maurizio Cattelan, a toujours fait couler beaucoup d'encre, non seulement par ses oeuvres provocantes mais aussi par son comportement facétieux à l'égard des médias. Alors que la retrospective qui lui est consacrée à la Monnaie de Paris, s'achève dans deux jours, il est intéressant de constater comme l'art contemporain est encore et toujours au centre de débats.
Toutefois, on s'attarde aussi sur d'autres pièces moins évidentes, comme All qui dévoile des corps dissimulés sous des draps de marbre, comme des gisants déshumanisés ou We qui présente des mannequins de l'artiste en taille réduite, des jumeaux allongés sur un lit, unis dans ce qui semble être un sommeil éternel. Avec l'oeuvre de Maurizio Cattelan, on est tantôt dans le loufoque, tantôt dans l'angoissant voire le désagréable comme avec ce petit garçon haut perché dans une salle majestueuse, qui tape sur son tambour de temps à autre et qui vous fait sursauter à chaque fois.
Avec Not Afraid of Love, Maurizio Cattelan invite au questionnement, nous provoque pour mieux nous pousser à réfléchir sur nous-mêmes et le monde dans lequel nous évoluons. Seul demeure un mystère: le choix du titre de l'exposition? Entre vous et moi, je n'ai pas beaucoup pensé à l'amour au milieu de ses oeuvres...