Je me suis rendue à Besançon pour une autre raison que l’art. Mais je n’ai pu m’empêcher ( dans cette ville de L’Atelier Contemporain, un de mes éditeurs préférés! Livres d’écrits sur et par des artistes) de rendre visite à la Galerie Omnibus. Et là… Belle découverte du plasticien Florent Wong. Expo 18 rue de la Bibliothèque, jusqu’au 14 janvier.
« Le dessin est une plante carnivore » dit quelque part Florent Wong. Ou encore, « l’organe graphique nous envahit ». C’est en effet l’impression que donne le travail de cet artiste. Il a le crayon dévorant! Et allègrement créatif. Son trait tourbillonne. Et, de ce tour (comme le tour du potier) émergent des vies. De ses lignes en tornades jaillissent silhouettes, visages, animaux esquissés, objets etc.
Tout est dans tout. On est dans l’ininterrompu. Les êtres engendrent d’autres êtres. Ce sont des fusions et des confusions. Rien de cloisonné, ni de définitif. Tout s’enchaîne. C’est le Grand Vivant, comme dirait François Cheng, un auteur aimé de Florent Wong.
Pastel gras, aquarelle, crayon… l’artiste mêle les techniques. Parfois ce sont des assemblages, comme posés sur une soucoupe volante ou un bout de planète flottant dans un espace inconnu.
Allez voir ses petites vidéos d’animation sur son site. Génial! (florentwong.fr)
Cliquer sur les visuels pour agrandir , en deux fois . Et pardon pour la mauvaise qualité des clichés. Je n’avais pas mon matériel à moi!