Par Thomas Haeflin - 04/01/2017 | 5:46
L'IAAF s'est engagée à examiner la possibilité pour ceux qui en font la demande, de pouvoir concourir sous des couleurs neutres.
Début décembre, le juriste canadien Richard McLaren a publié la fin du rapport qui avait dévoilé, avant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro au Brésil, un système de dopage institutionnalisé en Russie.
Le second volet de l'enquête montre que plus de mille sportifs russes représentant plus de 30 disciplines sont impliqués. En attendant que l'IAAF évalue les preuves et les informations contenues dans le rapport McLaren et ailleurs, les athlètes russes doivent s'inscrire comme athlètes "neutres" s'ils veulent concourir et espérer obtenir le feu vert de l'instance mondiale.
Pour ce faire, les athlètes ne doivent pas être, entre autres, directement impliqués en aucune manière, consciemment ou inconsciemment, dans l'échec de leur fédération dans la mise en place d'un système adéquat pour promouvoir des sportifs propres.
Les postulants doivent aussi n'avoir jamais travaillé avec des entraîneurs ou des médecins impliqués dans des affaires de dopage.
De plus, les échantillons prélevés lors de tests précédents ne devront pas présenter d'anomalies. Et enfin, les athlètes qui participeront cette année à des compétitions sous le statut d'athlète neutre passeront une batterie de tests au préalable et devront être soumis à un programme antidopage "répondant à toutes les normes " pour une période suffisamment prolongée.
Le scandale de dopage et de corruption, mis à jour par l'Agence mondiale antidopage (AMA), a abouti à la suspension de la Russie en tant que membre de l'IAAF en novembre 2015, avant de priver les athlètes russes des Jeux de Rio en 2016.