C’est un moment idéal pour la nostalgie ! Les bilans, les bêtisiers, les fêtes d’amour et de rassemblement, les compliments des petits-enfants, les cadeaux, les repas, les résolutions.
Le moment idéal pour se confectionner une compilation, à écouter en voiture ou sur son iPad ou iPod. Je l’ai fait. Il ne vous étonnera pas que j’y mette du Bach, du Chopin (Daniel Blumenthal), du Mendelssohn (Bertrand Chamayou dans « romance sans parole »), du jazz (Stéphane Mercier dans « Les feuilles mortes » ou « Nuages ») et des chansons françaises qui m’évoquent tant d’émotions.
Jean Ferrat dans « L’amour est cerise », Brassens dans « Comme hier », Ferré dans Verlaine et Rimbaud…
Des chefs-d’oeuvres de délicatesse comme « Les oubliettes » de Serge Gainsbourg (la version de Jean-Claude Pascal est superbe), dont voici les premières strophes :
Les regrets fillettes
Du pauvre poète
Se valsent musette
Dans les caboulots
Se valse musette
Le pauvre poète
Pour les gigolettes
Et les gigolos
Dieu que je regrette
Mes larmes fillettes
Ce vin malhonnête
Qui monte au cerveau
Y a belle lurette
Que je n’ai plus cette
Fameuse piquette
Derrière mes fagots
Enfin, les Cocciante (« Marguerite » ou « Le coup de soleil »), les Clerc (« La jupe en laine »), les Souchon (« Rame » ou « Foule sentimentale »)…
Un jour, Yves Montand a déclaré que la chanson était la mémoire du temps ; elle est aussi celle de nos frémissements de l’âme…