Par Thomas Haeflin - 03/01/2017 | 4:47
Sans aucun doute, la hausse de la production pétrolière de la Libye est conséquente à la levée, il y a près de deux semaines, d'un blocus d'une durée de deux ans sur bon nombre d'oléoducs transportant l'or noir provenant des gisements de Sharara et El Feel, situés dans l'ouest du territoire libyen.
Malgré tout, la production pétrolière de ce pays demeure toujours de très loin inférieure aux 1,6 millions de barils par jour qu'il produisait avant la révolte populaire du début 2011 qui s'est soldée par le déclin du régime de l'ancien chef d'Etat libyen, Mouammar Kadhafi.
La NOC espère être en mesure de porter la production libyenne aux alentours des 900.000 barils par jour d'ici le prochain mois de mars, mais cet objectif reste tributaire de l'évolution de la crise politique dans le pays.
Du fait de sa situation sécuritaire, la Libye a été exemptée par l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) de mettre en œuvre l'accord de réduction de la production signé en novembre dernier à Vienne. C'est également le cas pour le Nigeria, qui fait aussi face à une situation sécuritaire tendue.