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Mais il y a eu la bonne nouvelle de la libération de Jacqueline Sauvage que François Hollande s’est enfin décidé à gracier après de trop nombreuses tergiversations. La polémique qui a suivi la libération de cette femme doublement victime, entre quelques magistrats et la présidence de la République, tient de l’indécence. Cette querelle entre pouvoirs législatif et exécutif avec Jacqueline Sauvage au cœur de cette polémique n’hésite pas à sacrifier une personne sur l’autel du pouvoir des uns ou des autres. On a même pu lire sur certains réseaux sociaux que toutes les informations concernant ce dossier n’avaient pas été délivrées par les médias. A savoir que Jacqueline Sauvage n’était peut-être pas si victime que cela. Evidemment, ces informations n’arrivent qu’après la décision présidentielle. Auparavant en effet, pas plus que cette prétendue vérité ignorée par les médias, ces informations n’avaient circulé. Il faut voir dans la libération de Jacqueline Sauvage un symbole de la reconnaissance du calvaire de certaines femmes au sein de leur foyer. Il faut y voir la reconnaissance de la société sur sa partielle faillite pour protéger les plus faibles, en l’occurrence ici, les femmes et les enfants. Alors savoir si le président de la République française profite d’un ancien pouvoir régalien pour passer par-dessus la décision du peuple, ce qui n’est qu’en même pas une surprise par ces mêmes magistrats qui ne peuvent ignorer la loi, ce n’est pas cela qui compte. Pas plus que les représentants du pouvoir exécutif, ceux du pouvoir législatif n’ont aujourd’hui la confiance de ceux qu’ils sont censés protéger sous le couvert de l’application de la loi. Surtout après les décisions de justice telles que celles concernant Christine Lagarde...
Et alors que les élections présidentielles françaises qui s’annoncent dans quelques mois semblent être un des événements majeurs de l’année 2017 pour la presse internationale, l’impression dominante reste que cela ne devrait pas changer beaucoup le quotidien des gens. Sauf évidemment si Marine Le Pen devient présidente. Et puisque les Américains ont bien élu Trump pourquoi les Français seraient-ils plus intelligents? En cette période de vœux, il serait naïf de croire qu’en choisissant des électrons soi-disant libres, on puisse avec de tels choix, faire bouger la société lorsque l’on sait qu’en toile de fond s’agite celui qui se voit déjà en maître du monde et vengeur à peine masqué d’un empire disparu. Ces gens ne travaillent que pour eux, tout comme les autre, alors que faire?
L’Union européenne fêtera en mars prochain ses 60 ans. Même si comme pour la démocratie, elle est la moins pire des solutions, l’avenir de notre continent passera peut-être par cette solution face à une Russie qui fait tout pour l’affaiblir et qui désormais risque pour les années à venir d’être soutenue par le toutou à son maître. Ce sont les Britanniques qui doivent se sentir bien seuls, orphelins de Bruxelles et bientôt de Washington. Ceux d’Europe centrale et orientale qui pendant un temps croyaient pouvoir au sein de l’Union créer une force à part pour avancer des théories archaïques savent désormais qu’ils ne devront plus que pouvoir compter sur cette même Union pour se protéger des ambitions russes. En Europe centrale, même si certains gouvernants sourient au Grand Frère pour conserver leur approvisionnement, notamment de gaz, ils n’oublient pas pour autant le passé. C’est d’ailleurs grâce aux Polonais, Hongrois, Slovaques, Tchèques et autres que l’Union se renforce. Face à certaines de leurs velléités qu’ils estiment propres à leur culture, Bruxelles doit saisir l’occasion de se souvenir du pourquoi de son existence pour assumer et défendre les valeurs qui sont à l’origine de sa fondation.
Voilà pourquoi il faut se réjouir des difficultés que nous rencontrons sur notre chemin, elles nous aident à nous rappeler ce que nous sommes et à avancer.