Bonjour nouvelle année !

Publié le 01 janvier 2017 par Elosya @elosyaviavia

Voilà, nous sommes en 2017.

Hier soir, j’ai passé le réveillon comme l’an dernier au Théâtre de verre. Avec des amis. Nous avons mangé, nous avons dansé (le dancefloor c’est la vie). On a bu aussi (trop) (BEAUCOUP TROP).

Autant vous dire que le réveil cet après midi a été laborieux. Rentrée vers 6h, levée à 11h pour donner sa pâté au chat qui sautait sur mon lit pour me réveiller le manant (aucune pitié pour sa maîtresse qui essayait de décuver tranquillement), recouchée, levée à 15h. Je suis fatiguée.

Je dois dire que je suis plutôt contente de voir l’année 2016 partir.

Loin.

Là bas.

Très loin.

2016 n’a personnellement, professionnellement et amoureusement (et collectivement aussi) pas été une année de tout repos. J’ai des proches qui ont vécu des moments durs et cette année restera une année terrible pour plusieurs d’entre nous. Il y a des moments de vie où c’est vraiment le bordel ou plus rien ne semble aller. Si je devais trouver une image pour l’année que je viens de vivre, je dirais que c’est un peu comme si je nageais dans un lac  et que d’un coup je me sentais happée par le fond, puis que je réussissais à regagner la surface, j’arrive à sortir la tête de l’eau pour reprendre mon souffle, prendre le plus d’air possible et hop pas le temps de me reposer que je me retrouve à nouveau ensevelie sous des trombes de flotte. Et je ne respire plus.

Parfois ce sentiment dure quelques heures, jours, parfois ça semble s’éterniser des mois durant. Et cette année, j’ai eu l’impression que c’était juste un enchaînement avec des moments rares d’accalmie qui se faufilaient tant bien que mal dans les interstices de ce maelstrom boueux.

J’ai déjà eu ce sentiment, mais cette année, c’était vraiment dingue.

J’ai perdu des plumes au passage.

Je me suis sentie à vif et tellement vulnérable.

Tellement.

Il y a des choses, des gens, des situations qui me semblaient immuables et bim ça a volé en éclat.

Je voulais m’échapper de l’impermanence de la vie. Peine perdue. On n’y échappe pas. Et elle peut te revenir en pleine tronche puissance 20000.

Il y a un moment fin octobre où je me suis sentie prise à la gorge. J’avais la sensation d’être une boule d’angoisse, d’anxiété, de stress. Rien d’autre. Angoisse. Anxiété. Stress.

Alors j’ai parlé, parlé, parlé, je l’ai exprimé, je l’ai écrit, j’ai sorti ce stress. Et en retour j’ai eu des mots, des gestes, du soutien. Mes ami-e-s. Présent-e-s.

Et pourtant, malgré ce marasme. J’ai l’impression de ressortir plus forte de cette année.

Je me suis (re) découverte des ressources intérieures.

Je me sens plus confiante, plus prompte à affronter ce qui est à venir. Depuis l’agression notamment, certaines situations qui pouvaient m’angoisser terriblement, me paraissent anodines maintenant. J’ai toujours la trouille hein, mais je continue à être davantage dans une pleine conscience. La guerrière, la combattante en moi est ressortie de manière puissante et forte. Et dans ce mouvement impétueux de vie, j’ai vu que le calme et la sérénité pouvaient parfaitement coexister avec des émotions plus désagréables.

Je ne suis pas devenue un total petit bouddha (doit-on devenir un petit bouddha d’ailleurs ?), mais le petit bouddha en moi a décidé de s’offrir une place de choix parmi toutes les autres parties de ma personne. Je remarque que les parties étoilées et pleines de vie cohabitent de mieux en mieux avec les parties ombrageuses et dures qui sont en moi.Une forme d’équilibre interne où tout le monde vit ensemble.

Vivre ensemble avec soi même et par extension avec l’autre, les autres (petit aparté vivre-bien-ensemble avec l’autre c’est : ton mari, ton voisin, ta commerçante, ton mec, ta femme, ta copine, le caissier, tes enfants, le migrant qui arrive ici plein d’espoir de se bâtir une nouvelle vie et que tu peux accueillir les bras ouverts ou ce monsieur sdf que tu vois tous les matins près de ton taf à qui tu peux donner une pièce et échanger avec lui sur la pluie, le beau temps ou autre chose).

Oui et du coup pour 2017, je vous souhaite une bonne année en espérant qu’elle soit faite faite de douceurs, d’énergie, de bonne santé. De moments de découvertes, de moment de connaissance des autres, de vous même. Des surprises.

Faites vous du bien, faites vous plaisir, prenez soin de vous et pensez à votre gueule de temps en temps. Parce que oui on peut être égoïste tout en restant en lien avec le monde qui nous entoure (je vous laisse méditer là dessus, dans 3 heures je ramasse les copies).

Pensez à danser seul-e dans votre salon, si c’est ce que vous aimez faire, pensez à profiter des gens que vous aimez.

Ambiancez-vous la tête, le corps et l’esprit !

Love, peace et pluie de croquant au chocolat sur le monde et sur vous mes petits chatons ♥