Les nouvelles familiales venant de Floride/SUD étant excellentes, je présume que mes petits enfants se baignent et que mon dialogue avec CLARA est on ne peut plus fictif que jamais …. Continuons donc notre dialogue familial !
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-« Non CLARA ! les physiciens ne devraient pas être orgueilleux puisque par principe l’enchainement :
« hypothèse>> formulation de modèle mathématique>>>expérimentation>>>expertise des résultats >>>remise en question de l’hypothèse »
est l’exemple typique de l’exploitation du doute méthodique cartésien…..Mais pour être physicien .. On n’en est pas moins homme et la croyance en son travail et le militantisme qui en découle sont des faits banals …..
J’en arrive donc à te parler aujourd’hui de ceux qui ont abandonné le modèle standard pour s’échapper de ce constat de l’incompatibilité de la gravitation et de la mécanique quantique et tenter de fuir cette obsession du graviton 3D+T …….Comme tu le sais ,une solution possible depuis une trentaine d’années consiste à remplacer les particules par des cordes…..cette solution a été accompagnée d’une proposition de dimension supplémentaires soit très petites , soit grandes … Une caractéristique des gravitons serait que, en tant que cordes fermées sans extrémités, elles ne seraient pas liées aux branes et pourraient se déplacer librement entre elles. Divers modèles ont été proposés et je n’adhère à aucun mais il y a des physiciens qui y croient fort ! Si nous nous supposons exister sur une brane , cette «fuite» des gravitons de la brane vers l'espace à plus grande dimension pourrait expliquer pourquoi la gravitation est une force très faible, et les gravitons provenant d'autres branes adjacentes à la nôtre pourraient fournir éventuellement un certain potentiel d’explication de la matière noire. …….
-« Tout ce que tu me racontes des branes, de ces dimensions supplémentaires ouvertes ou fermées et de ces gravitons « baladeurs » ou « migrants » dans plusieurs d’entre elles me forcent irrésistiblement à te demander PAPY quel type d ‘expérimentation peut se monter pour vérifier tout cela …….
-« Hélas CLARA , pour l’instant on « patine » ! .. De nouvelles façons de tester leur existence seront accessibles avec le LHC quand son domaine d'énergie de l'ordre du TeV correspondra à une taille de l'ordre du millimètre.
Mais pour la nouvelle année je veux encore pouvoir t apporter quelque chose de nouveau … ?
-« Et qui ne soit pas PAPY encore un énième devoir de maths de la part de tous ces cordistes ou bouclistes sur des branes , des dimensions supplémentaires hypothétiques et indémontrables ….et des particules introuvables dans l’état actuel des choses ????
-« Ma foi oui CLARA !!! Il se trouve que l’année dernière des publications restant peu éloignées des Standards ont encore proposé des calculs de théories classiques et cela m’a étonné ! Elles sont signées de Ahmed Farag Alia, et Saurya Dasc, et je te livre ma propre traduction de leur proposition : 3Il a été montré récemment que le remplacement des géodésiques classiques par des trajectoires quantiques (Bohmiennes ) donne lieu à une équation de Raychaudhuri corrigée quantiquement ( en abrégé une QRE). Dans cet article, nous dérivons les équations de Friedmann du second ordre du QRE et montrons qu'il contient également quelques termes de correction quantique, dont le premier peut être interprété comme constante cosmologique (et donne une estimation correcte de sa valeur observée), tandis que le second comme un terme de rayonnement dans un univers primitif , qui se débarrasse de la singularité big-bang et prédit un âge infini de notre univers.
La vision généralement acceptée de notre univers (homogène, isotrope, spatialement plane, obéissant à la relativité générale, et actuellement constituée d'environ 72% d'énergie sombre, vraisemblablement sous la forme d'une constante cosmologique Λ, d'environ 23% de matière sombre et le reste de matière observable ) Implique sa faible accélération, comme en déduisent les observations de supernova de type IA, les données CMBR et les oscillations acoustiques baryoniques . Cependant, il reste encore un certain nombre de choses à comprendre, par exemple,
1 :!:La petitesse de Λ, environ 10-123 dans les unités de Planck («le problème de la petitesse de ce paramètre cosmologique souvent désigné comme ènergie du vide »)
2 :L'égalité approximative du vide et de la densité de matière dans l'époque actuelle ( dénommé «problème de coïncidence»)
3 :L'apparente mise au point extrême requise dans l'univers primitif, pour déboucher sur un univers spatialement plat à l'époque actuelle ( dénommé «le problème de la planéité»)
4 :La vraie nature de la matière noire, et
5 :Le début de notre univers, ou le soi-disant big-bang.
Dans cet article, nous montrons que l'on peut être en mesure de mieux comprendre certains des problèmes ci-dessus en étudiant les termes de correction quantique dans cette équation de Friedmann de second ordre, dérivée de l'équation de Raychaudhuri corrigée quantiquement (QRE), qui à son tour était obtenue en remplaçant les géodésiques par des trajectoires quantiques (Bohmiennes) [5] (cette formulation de la mécanique quantique donne lieu à des prédictions identiques à celles de la mécanique quantique ordinaire).
En résumé ces deux termes de correction quantique sont génériques et inévitables et découlent naturellement d’ une description mécanique quantique de notre univers. Parmi celles-ci, la première peut être interprétée comme une énergie cosmologique constante ou « sombre » de l'ampleur (observée) correcte et avec une petite masse du graviton (ou axion). Le second terme de correction quantique repousse la singularité temporelle indéfiniment et prédit un univers éternel. Bien qu'on ne s'attend pas à ce que les perturbations inhomogènes ou anisotropes affectent de façon significative ces résultats, il serait utile de refaire l'étude actuelle avec de telles petites perturbations pour confirmer rigoureusement que c'est effectivement le cas. En outre, comme nous l'avons noté dans l'introduction, nous supposons qu'elle suit la relativité générale, alors que les équations d'Einstein peuvent elles-mêmes subir des corrections quantiques, surtout aux premières époques, et affectant davantage les prédictions. Compte tenu de l'ensemble robuste des hypothèses de départ, nous nous attendons à ce que nos résultats principaux continuent de se maintenir même si et quand une théorie pleinement satisfaisante de la pesanteur quantique sera formulée. Pour le problème cosmologique constant des temps tardifs d'autre part, les effets de gravité quantique sont pratiquement absents et peuvent être ignorés en toute sécurité. Nous espérons faire rapport sur ces questions et sur d'autres questions ailleurs. «
-« Mais dis donc PAPY ce que tu nous exposes là , c’est que ces deux auteurs règlent , en « deux coups de cuillère à pot » pratiquement tous les problèmes « obsédants » et sans tambour ni trompette font disparaitre big bang , matière noire , gravité strictement quantique etc !!!! C’EST LA MERVEILLE DES MERVEILLES !! TOUT CA ,AVEC DEUX PETITS CALCULS DE CORRECTIONS QUANTIQUES !!!! Que sont-ils donc devenus ces deux scientifiques égyptiens ????
- « Ils ont reçus une mention honorable dans la Compétition d'essai 2014 de la Fondation de recherche de gravité pour expliquer la petitesse de constante cosmologique et en prime une mention honorable dans le Compétition d'essai 2015 de la Fondation de recherche de gravité pour expliquer naturellement l'homogénéité à grande échelle observée et l'isotropie de l'univers en raison de la correction quantique proposée !!!!!
A suivre