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C'était 2017, année insoumise...

Publié le 01 janvier 2017 par Despasperdus

Vous insistez pour que je vous raconte 2017. Bien, vous avez gagné même si je préfère penser au présent et à l'avenir plutôt qu'au passé.

Au 1er janvier, tout le monde se souhaitait la bonne année, adressait ses meilleurs voeux. Mais en ce premier jour, personne n'avait idée du tremblement politique et social qui se produirait quelques mois plus tard.

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En l'occurrence, 2017 était une année électorale.

Quelques mois auparavant, c'est un vieux politicien sur le retour qui emporta la primaire de droite sur un programme contraire aux valeurs de la civilisation française.

Cet homme-là voulait tout privatiser : la sécurité, l'énergie, l'école, la santé. Il voulait aussi revenir à une politique très restrictive en qui concerne l'acquisition de la nationalité.

Il jouait la sécurité et la surenchère pour attirer les électeurs de l'extrême droite. Il faut dire qu'en ce temps-là, la bête immonde était au summum de sa force. Elle exploitait le terrorisme et l'insécurité sociale, stigmatisant l'étranger, immigré ou migrant, et le pauvre, précarisé ou chômeur en fin de droits, pour séduire un électorat qui ne savait même plus - après trente ans de néolibéralisme et d'alternance politique bidon - la différence entre la gauche et la droite.

Il y eut aussi la primaire dite de la belle alliance populaire qui mit en concurrence quelques ministres et anciens ministres des derniers gouvernements nommés par François Hollande, le président de la République d'alors, dont le nom a survécu en devenant dans le langage familier synonyme de trahison, d'incompétence, d'absence de vision pour l'avenir, de vichysme diplomatique.

Au final, un candidat représenta le parti socialiste. Ma mémoire me joue des tours. Je ne me souviens plus de son nom. La seule information que je peux délivrer, c'est qu'il termina à la quatrième place à l'issue du premier tour. Son nom est tombé dans l'oubli et son parti ne se remit pas de ce cuisant échec.

2017 fut l'année d'après.

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Celle où tout commença. A l'issue des deux tours, Jean-Luc Mélenchon devint donc le dernier président de la République. Ce fut le début de la fin de cette Cinquième République oligarchique, corrompue et inégalitaire.

Tandis que le dernier président respectait ses engagements en posant les bases de la future République sociale et écologique, l'assemblée constituante, composée de simples citoyens élus ou tirés au sort travailla, délibéra, rédigea et proposa au peuple français la Constitution de la Sixième République qui aujourd'hui régit l'organisation de nos institutions.

Par conséquent, 2017 fut le point de départ de cette nouvelle ère où chacun a sa place, pleine et entière, vit décemment, se soigne gratuitement, ne travaille pas plus de 32 heures par semaine, dispose d'un logement agréable à vivre, a accès à la culture, part à la retraite avec une pension complète dès l'âge de 55 ans.

Un pays démocratique et écologique qui produit lui-même sa propre énergie renouvelable, démantèle les centrales nucléaires, offre un réseau de transports en commun de qualité qui maille l'ensemble du territoire et un réseau de ferroutage impressionnant et performant, où le diesel a été banni et les poids lourds ne peuvent plus faire des trajets supérieurs à 200 kilomètres, la propriété des moyens des productions a été collectivisée via la création de coopératives ouvrières et d'entreprises publiques, l'impôt a retrouvé sa fonction redistributive, l'école forme des citoyens cultivés et dotés de sens critique, les médias ne sont plus inféodés à des oligarques et à la finance. Un pays libre et non infondé à une quelconque puissance impériale...

Bref, en ce 1er janvier 2017 qui aurait imaginé que la France vivrait la Révolution citoyenne qui entraina l'Europe dans la voie du progrès économique, citoyen, social et écologique ?

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