Nombre de pages : 416 pages
Editeur : Pygmalion
Date de sortie : 23 novembre 2016
Collection : Fantasy
Langue : Français
ISBN-10: 978-2-7564-2020-2
ISBN-13: 9782756420202
Prix Editeur : 19€90
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Bien des siècles avant la naissance du Roi Arthur et la venue des Dames du Lac dans l’Île d’Avalon, au temps de la conquête par Rome des terres voilées de brume de la Grande-Bretagne, vivait une jeune adolescente, Elane, fille d’un druide qui haïssait l’occupant. Aimant d’un amour interdit un jeune Romain qui, grâce à elle, a échappé à la mort, Elane est soudain appelée à succéder à la Haute Prêtresse, gardienne et protectrice des rites et des croyances de son peuple. Prise au piège, obligée de se retirer dans un sanctuaire à la tête d’une communauté de femmes vouées au culte de la Grande Déesse, elle se trouve séparée de l’homme qu’elle aime. Partagée entre ses devoirs sacrés, son désir de conciliation avec les Romains et les aspirations contraires de tribus assoiffées de revanche et de liberté, Elane voit peu à peu sombrer tous ses espoirs de bonheur.
Mon avis :
Addict à la Fantasy, j’avais envie de découvrir le monde de la Papesse du genre : Marion Zimmer Bradley. La colline du dernier adieu fait partie de son cycle d’Avalon. Elle est connue avant tout pour la grande place qu’elle donne aux femmes dans ses romans et en effet, je n’ai pas été déçue. Dans ce monde d’hommes qu’est la Fantasy, Marion Zimmer Bradley a su se démarquer en rendant aux femmes leurs places de héroïnes. Auparavant dans l’ombre, les femmes tissent le destin des hommes d’exception qui changeront la grande Bretagne. La colline du dernier adieu est donc un sorte de préquel aux Dame du lac, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu ce dernier. La preuve, je n’ai jamais rien lu d’elle et pourtant je n’ai eu aucun mal à faire un saut dans le temps chez les celtes. Pas d’Asterix, ni de potion magique ici, juste des femmes et des hommes essayant tant bien que mal à résister à l’envahisseur romain.
Des femmes fortes dans la Fantasy.
Le grand point positif est incontestablement les personnages de femmes. Elane, jeune héroïne au caractère calme donne un aspect de douceur à ce récit. Tout le long, ces femmes s’épanouissent dans le cocon du sanctuaire de Vernemeton, dans le coeur de la forêt. Elles sont des sortes de vestales au service de la grande Déesse celte. Que ce soit la sérieuse Kellen, la douce Elane ou la passionnée Dieda, elles avaient toutes ce charme mystique. Et malgré l’amour impossible qu’éprouve Elane pour le romain Gaius, elle reste proche de ses racines et de ses devoirs. Jusqu’au bout, elle m’a éblouit avec sa noblesse.
L’amour a sa place centrale dans ce récit. Les descriptions des scènes d’amour étaient très belles, ainsi que les rites celtes. Les prières à la déesse avaient le don de m’ensorceler.
Les luttes politiques étaient aussi passionnantes. Les romains dominent la Bretagne, mais les celtes ont encore le goût pare de la vengeance sur leur palais. Dans un empire romain proche de son déclin, romains et celtes doivent se tourner vers l’avenir et peu à peu se lier, se diriger vers la future Bretagne du roi Arthur. Cependant les tensions sont là, et l’ombre d’une nouvelle ère se profile. Le culte de la grande Déesse est en danger, les christianisme montre le bout de son nez. Toutes ces péripéties politiques sur fond d’amour m’ont enchantée, mais la romance n’a pas tenu à mon goût toutes ses promesses.
Amoureux shakespeariens, Elane et Gaius sont tous les deux victimes d’un sacré coup de foudre qui dure des années, mais je n’ai pas trouvé leur histoire d’amour crédible. Sans doute à cause de Gaius Macelius Severus Siluricus… Même si l’un de ses petits noms est le même que mon professeur de potion chouchou de Harry Potter, cela n’a pas suffit à calmer mon ressentiment envers ce sacré goujat (pour être polie). Gaius est versatile, change d’avis toutes les trois pages. Il ne mérite clairement pas Elane ni les autres personnages féminins à qui il fait subir son manque de caractère évident. Nous en venons alors au point faible de ce roman : les hommes.
Des hommes esclaves de leurs ambitions au détriment de leur humanité…
Les personnages masculins sont tous antipathiques, ils manquaient de cette touche de passion qu’avaient les femmes, véritables héroïnes de La colline du dernier adieu. Soumis à leurs aspirations, à leurs désirs de vengeance ou de pouvoir, ils m’ont fait l’effet de girouettes qui n’indiquaient pas le nord. Aussi, le roman, même s’l possédait un pitch intéressant avait un contenu très linéaire, presque plat à certains moments. J’ai frôlé l’ennui plus d’une fois, espérant un soupçon d’action qui tardait à venir. C’est dommage, mais je n’ai donc pas ressenti le coup de coeur que j’espérais au début de ma lecture.
Conclusion :
La colline du dernier adieu m’a fait passer de bons moments de lecture sous mon plaid tout doux. J’ai adoré le féminisme du roman, les luttes tragiques entre romains et celtes. Mais l’amour entre Gaius et Elane ne m’a pas fait vibrer. Pourtant ce n’est pas pour autant que je ne lirai pas les Dames du Lac. La colline du dernier adieu m’a bercée dans ce monde forestier hors du temps. C’est pourquoi, s’il se trouve un jour dans vos mains, je vous le conseille vivement (Une rime, quelle poète je suis devenue grâce à la vibe celtique !).
La colline du dernier adieu de Marion Zimmer Bradley
Nombre de pages : 416 pages
Editeur : Pygmalion
Date de sortie : 23 novembre 2016
Collection : Fantasy
Langue : Français
ISBN-10: 978-2-7564-2020-2
ISBN-13: 9782756420202
Prix Editeur : 19€90
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Bien des siècles avant la naissance du Roi Arthur et la venue des Dames du Lac dans l’Île d’Avalon, au temps de la conquête par Rome des terres voilées de brume de la Grande-Bretagne, vivait une jeune adolescente, Elane, fille d’un druide qui haïssait l’occupant. Aimant d’un amour interdit un jeune Romain qui, grâce à elle, a échappé à la mort, Elane est soudain appelée à succéder à la Haute Prêtresse, gardienne et protectrice des rites et des croyances de son peuple. Prise au piège, obligée de se retirer dans un sanctuaire à la tête d’une communauté de femmes vouées au culte de la Grande Déesse, elle se trouve séparée de l’homme qu’elle aime. Partagée entre ses devoirs sacrés, son désir de conciliation avec les Romains et les aspirations contraires de tribus assoiffées de revanche et de liberté, Elane voit peu à peu sombrer tous ses espoirs de bonheur.
Mon avis :
Addict à la Fantasy, j’avais envie de découvrir le monde de la Papesse du genre : Marion Zimmer Bradley. La colline du dernier adieu fait partie de son cycle d’Avalon. Elle est connue avant tout pour la grande place qu’elle donne aux femmes dans ses romans et en effet, je n’ai pas été déçue. Dans ce monde d’hommes qu’est la Fantasy, Marion Zimmer Bradley a su se démarquer en rendant aux femmes leurs places de héroïnes. Auparavant dans l’ombre, les femmes tissent le destin des hommes d’exception qui changeront la grande Bretagne. La colline du dernier adieu est donc un sorte de préquel aux Dame du lac, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu ce dernier. La preuve, je n’ai jamais rien lu d’elle et pourtant je n’ai eu aucun mal à faire un saut dans le temps chez les celtes. Pas d’Asterix, ni de potion magique ici, juste des femmes et des hommes essayant tant bien que mal à résister à l’envahisseur romain.
Des femmes fortes dans la Fantasy.
Le grand point positif est incontestablement les personnages de femmes. Elane, jeune héroïne au caractère calme donne un aspect de douceur à ce récit. Tout le long, ces femmes s’épanouissent dans le cocon du sanctuaire de Vernemeton, dans le coeur de la forêt. Elles sont des sortes de vestales au service de la grande Déesse celte. Que ce soit la sérieuse Kellen, la douce Elane ou la passionnée Dieda, elles avaient toutes ce charme mystique. Et malgré l’amour impossible qu’éprouve Elane pour le romain Gaius, elle reste proche de ses racines et de ses devoirs. Jusqu’au bout, elle m’a éblouit avec sa noblesse.
L’amour a sa place centrale dans ce récit. Les descriptions des scènes d’amour étaient très belles, ainsi que les rites celtes. Les prières à la déesse avaient le don de m’ensorceler.
Les luttes politiques étaient aussi passionnantes. Les romains dominent la Bretagne, mais les celtes ont encore le goût pare de la vengeance sur leur palais. Dans un empire romain proche de son déclin, romains et celtes doivent se tourner vers l’avenir et peu à peu se lier, se diriger vers la future Bretagne du roi Arthur. Cependant les tensions sont là, et l’ombre d’une nouvelle ère se profile. Le culte de la grande Déesse est en danger, les christianisme montre le bout de son nez. Toutes ces péripéties politiques sur fond d’amour m’ont enchantée, mais la romance n’a pas tenu à mon goût toutes ses promesses.
Amoureux shakespeariens, Elane et Gaius sont tous les deux victimes d’un sacré coup de foudre qui dure des années, mais je n’ai pas trouvé leur histoire d’amour crédible. Sans doute à cause de Gaius Macelius Severus Siluricus… Même si l’un de ses petits noms est le même que mon professeur de potion chouchou de Harry Potter, cela n’a pas suffit à calmer mon ressentiment envers ce sacré goujat (pour être polie). Gaius est versatile, change d’avis toutes les trois pages. Il ne mérite clairement pas Elane ni les autres personnages féminins à qui il fait subir son manque de caractère évident. Nous en venons alors au point faible de ce roman : les hommes.
Des hommes esclaves de leurs ambitions au détriment de leur humanité…
Les personnages masculins sont tous antipathiques, ils manquaient de cette touche de passion qu’avaient les femmes, véritables héroïnes de La colline du dernier adieu. Soumis à leurs aspirations, à leurs désirs de vengeance ou de pouvoir, ils m’ont fait l’effet de girouettes qui n’indiquaient pas le nord. Aussi, le roman, même s’l possédait un pitch intéressant avait un contenu très linéaire, presque plat à certains moments. J’ai frôlé l’ennui plus d’une fois, espérant un soupçon d’action qui tardait à venir. C’est dommage, mais je n’ai donc pas ressenti le coup de coeur que j’espérais au début de ma lecture.
Conclusion :
La colline du dernier adieu m’a fait passer de bons moments de lecture sous mon plaid tout doux. J’ai adoré le féminisme du roman, les luttes tragiques entre romains et celtes. Mais l’amour entre Gaius et Elane ne m’a pas fait vibrer. Pourtant ce n’est pas pour autant que je ne lirai pas les Dames du Lac. La colline du dernier adieu m’a bercée dans ce monde forestier hors du temps. C’est pourquoi, s’il se trouve un jour dans vos mains, je vous le conseille vivement (Une rime, quelle poète je suis devenue grâce à la vibe celtique !).