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Cette nouvelle décision intervient au moment même où Carrefour, premier distributeur français, a mis à jour sa politique de bien-être animal pour y inclure la suppression des oeufs de poules en cage d'ici 2020 sous sa marque de distributeur, et d'ici 2025 pour l'ensemble de son rayon en France.
Début décembre, le plus grand groupe hôtelier du monde, InterContinental Hotels Group (qui comprend les hôtels Crowne Plaza, InterContinental et Holiday Inn), avait également annoncé éliminer les oeufs de poules en cage de sa chaîne mondiale d'approvisionnement.
Au cours des derniers mois, le nombre de sociétés agroalimentaires ayant officialisé leur décision d'abandonner les oeufs de poules en cage s'est multiplié : les discounters Aldi, Lidl et Norma, ainsi que les trois ténors de la restauration collective Sodexo, Compass et Elior (qui totalisent les trois-quarts du marché français), ont tous annoncé en finir avec les oeufs de poules en cage au plus tard en 2025.
Ces décisions font suite aux discussions de The Humane League et de la coalition d'associations de défense animale Open Wing Alliance, représentée en France par L214, avec les multinationales.
"On ne peut que se réjouir de la décision d'Accor, de Carrefour et de toutes les autres sociétés désormais engagées. Il ne se passe plus un mois sans qu'un géant du secteur alimentaire n'annonce qu'il tourne le dos aux oeufs de poules en cage. D'ici quelques années, l'élevage en cage aura disparu, conformément à l'opposition croissante dans la société à la maltraitance de masse que constitue l'élevage industriel" se réjouit Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214.
Les marques Amora, Lesieur, Lu, Barilla, Saint Michel, Michel & Augustin ou encore les enseignes McDonald's, Subway ou les supermarchés Atac comptent parmi les autres sociétés ayant pris position contre les oeufs de poules en cage.
En France, 68% des poules sont aujourd'hui maintenues dans des cages, n'ayant chacune pour surface disponible que l'équivalent d'une feuille de papier A4. De nombreuses études scientifiques ont mis en évidence les sévères privations comportementales et la souffrance des poules associées à ce mode d'élevage. Ce chiffre devrait ainsi chuter dans les années à venir suite aux engagements des entreprises du secteur alimentaire.
On attend maintenant que ces entreprises s'engagent à s'approvisionner de plus en plus en oeufs bio. Le label bio AB (Agriculture Biologique) garantit notamment que les poules pondeuses sont nourries avec 90% d'aliments issus de l'agriculture biologique, dont 65% de céréales, et sans OGM .
ME