Biographie succincte de Abu Oumaida El Aaraji.
Paradoxalement, on sait plus de l’enfance d’Abu Oumaida El Aaraji que de sa vie d’adulte, qui reste un grand mystère pour les historiens.
En effet son père Omar El Aaraji était un éminent théologien laissa de grands ouvrages, qui aujourd’hui encore sont une source d’inspiration de quelques philosophes
quelque peu marginaux. Omar El Aaraji vécu au temps des de la dynastie des Abbassides à la fin du règne du khalife Abbas plus connu par son surnom « le
sanguinaire ».
Il nota dans un de ses manuscrits qui nous est resté intacte que son fil Oumaida est né un vendredi. Très jeune il fit preuve d’une intelligence rare pour un enfant. En
effet à l’âge de cinq ans il parla correctement l’arabe et l’hébreu qui étaient évidemment les langues majeures de cette époque. Mais il les parlait à la manière des grandes personnes. Son père nota dans son journal. « Mon enfant me surprend par sa manière de s’exprimer on eut dit un vieux savant qui s’exprime ».
À l’âge de six ans, il parla d’autres langues avec la même aisance : le latin le grec et d’autres langues rares et perdues.
Son père nota dans son manuscrit : « j’ai demandé à mon fils comment as-tu appris ces langues, ».
Il me répondit : « c’est toi père qui me les a enseignés dans mes rêves ».
Omar El Aaraji ajouta qu’en effet son fils maîtrisait parfaitement ces langues, mais qu’il ne les lui avait jamais appris.
Le père encouragea le talent de son fils et lui permit d’accéder à sa bibliothèque cependant il le mit en garde contre certains livres en particulier le necromicon de l’arabe dément Abdul al Alhrazred.
L’enfant passa la majorité de son temps à lire les livres paternels. Il fut attiré par ceux qui traitaient des rites et des coutumes des peuples anciens et de leurs relationsavec les esprits de l’au-delà.
À l’âge de quinze ans, il avait accumulé les connaissances de plusieurs éminents savants.
C’est à cet âge-là qu’il entreprit avec son père une pérégrination qui dura cinq ans à travers la Syrie l’Irak l’Iran et l’Égypte et bien d’autres pays de l’Arabie. Ce voyage sera déterminant dans la vie d’Abu Oumaida El Aaraji. Il put consulter toutes sortes de livres avec ardeur et passion : des livres sacrés, des livres interdits. En réalité, on sait peu de choses de ses livres. Mais tout laisse à supposer qu’il a dû prendre connaissance d’ouvrage interdit qui traite des incantations qui font revenir les esprits maudits.
Au retour de leur voyage, il quitta le domicile paternel pour s’isoler dans une maison située à l’orée du village. Les rares observateurs de l’époque rapportèrent qu’ils l’entendirent parfois psalmodier des nuits durant des invocations effrayantes. Ils notèrent également la présence d’une odeur pestilentielle qui émanait de la cabane d’Oumaida ainsi que l’affolement des oiseaux et des animaux domestiques quand ces incantations eurent lieu.
Après quelques années, il commença la rédaction de son livre divisé en deux parties : le livre des lumières et le livre des ténèbres.
Dans cet ouvrage, il décrivit la création du monde à partir de la fabuleuse cité d’Enaï, une cité mythique construite par des dieux inconnus, que les hommes anciens vénéraient et auxquels ils avaient fait offrande d’une grande providence. Cependant avec le temps qui passait ces dieux tombèrent dans l’oubli. Ils décidèrent d’aller se réfugier au fond des océans ou parfois aux cimes des hautes montagnes pour rechercher la tranquillisée et se consacrer à leur passion : jouer de la musique divine. Ils avaient également décidé de ne plus s’occuper des affaires des hommes, qui dans leur ingratitude les avaient chassés de leur mémoire.
La seconde partie du livre traite des incantations qui peuvent faire revenir les esprits malfaisants.
Dans cette partie du livre, Abu Oumaida El Aaraji insiste beaucoup sur le danger que représentent ces incantations et l’effet désastreux qu’ils peuvent provoquer sur
l’humanité. Il insiste sur le fait que le grand dieu Arkhamof attend dans sa solitude dans les profondeurs du néant, que quelqu’un procède au rite sacré qui le fera revenir parmi les
humains pour les détruire.
À partir de cette époque, les informations concernant Abu Oumaida El Aaraji se firent rares.
Tout ce qui nous est parvenu c’est qu’il mourut dans le désert en tenant dans ces mains le livre des lumières et des ténèbres. Cependant la légende dit qu’il serait revenu après sa mort à plusieurs reprises et à des moments diffère. Apparemment ce phénomène qui tient évidemment de l’imaginaire collectif fit qu’on commença à craindre le personnage. Sa maison fut abandonnée, une superstition de l’époque prétend qu’elle est habitée par les diables ou Djinn.
Quant à son livre, il fut confié à son père qui en interdit la lecture à toute personne même la plus éminente.
Voilà à peu près ce qu’on sait de ce personnage.
Les textes que vous aller sont des extraits de son livre : « le livre des lumières » qui est disponible dans les librairies de Damas et Bagdad, mais également en Europe dans certaines librairies spécialisées quant au traducteur il est inconnu. Nous avons retenu pour vous cette traduction. Le livre des ténèbres est inaccessible.
Au début de ce siècle un jeune chercheur américain Herbert Patrick Lanway passionné de la culture arabe et de ses mystères entreprit une recherche de plusieurs années qui le conduisirent à la cabane d’Abu Oumaida El arraji.
Il nota qu’il n’avait jamais vu un lieu aussi lugubre il y avait une sorte de macabre dans l’air.
Quand il pénétra dans la cabane complètement délabrée il fut surpris par la présence d’une odeur pestilentielle qui « envoûtait les lieux ».
Ce qui le surprit ce fut la superstition des villageois qui évitent de parler de cet endroit ou d’évoquer le nom de Abu Oumaida sans une crainte qui glaçait le sang.
Apparemment, la légende qui entoure le personnage n’avait pas disparu. Le jeune chercheur demeura quelques années pour retrouver le livre maudit. Ces efforts furent
récompensés, car dans l’ancienne maison du Omar El Aaraji qui tombait en ruine, il put trouver scellé dans la paroi d’un mur une cassette en bois un livre qu’il identifia comme étant celui de Abu Oumaida.
Il le ramena aux États Unis où il le déchiffra après plusieurs années d’un travail acharné. Il comprit suffisamment le danger que représentait la seconde partie du livre et donna une traduction à la bibliothèque municipale de Salem où il fut enfermé avec d’autres livres maudits. Seules les personnalités éminentes et reconnues pour leur probité sont habilitées à le consulter sur place. On ne sait pas ce qu’il est advenu de l’original. Ce fut également ce chercheur américain qui lui donna le nom de Necropandomenium. Nom qui trouve son origine d’après certain s dans les deux mots necro qui provient du nekros « mort » et de pandémonium qui est la capitale imaginaire de l’enfer.
Le livre des lumières fut par contre rendu public et on peut se le procurer aux endroits cités plus haut.