Par Thomas Haeflin - 30/12/2016 | 12:56
L'objectif poursuivi par les autorités de l'empire du milieu, est de rester attractif au moment où les entreprises occidentales se plaignent de la détérioration du climat des affaires.
Dans sa déclaration, le Conseil d'Etat annonce que le pouvoir autorisera des entreprises étrangères à installer en Chine, des filiales qu'elles contrôleront à 100%, plutôt que de simples coentreprises avec des partenaires chinois, dans les secteurs clés des équipements ferroviaires ou des motocycles.
Des investisseurs étrangers pourront également avoir accès à des secteurs qui leur étaient jusque-là farouchement fermés, dont l'audit et le design d'architecture.
Les exigences en termes de capital nécessaire pour établir un magasin seront harmonisées pour toutes les firmes, quelle que soit leur nationalité, et des politiques préférentielles seront accordées aux sociétés de haute technologie.
Ces réformes étaient envisagées depuis la diffusion au début de ce mois, d'une circulaire par la NDRC, la puissante agence de planification chinoise, qui avait détaillé un éventail de secteurs où les restrictions drastiques imposées aux étrangers devraient être levées, tels que l'électronique pour l'automobile, les batteries de voitures, la transformation des produits agricoles, la chimie ou encore les parcs de loisir.
De telles mesures semblaient s'imposer au vu de la situation économique actuelle du pays qui promet un revirement de taille.
S'ils ne sont plus aujourd'hui l'indispensable moteur de la croissance du géant asiatique, les Investissements directs étrangers (IDE), sont toujours cruciaux pour une économie qui bat de l'aile. Or, ces IDE sont dans une spirale baissière, le ministère chinois du Commerce ayant estimé en début de semaine, qu'ils pourraient avoir atteint cette année 113 milliards de dollars au taux actuel, soit bien moins que les 136 milliards de dollars enregistrés l'année précédente.