Heure des bilans. Ce blog parle de changement. Pour lui, comme pour la systémique, il est à "effet de levier". Une bonne décision et tout change. Jusqu'ici, il croyait que la tâche était au dessus de ses forces. Il se demande maintenant s'il n'y a pas un moyen de réussir.
D'ordinaire, quand on pense changement, on pense "politique". C'est une question de lois et de droits, et des justes combats qui nous les accordent. Pour Proudhon et Camus, le changement, au contraire, vient d'en bas. De vous et de moi. Il est social, pas politique. Ma façon de mettre en œuvre leur idée est la suivante. La multinationale a à la fois écrabouillé PME et citoyens en les mettant en concurrence parfaite, et diffusé son savoir-faire, à elle. Si la PME s'empare de ce savoir-faire, elle peut non seulement se sortir de la panade, et connaître une croissance de start up, mais aussi résoudre les problèmes du chômage et d'intégration. Pour cela, il suffit que les dirigeants de PME se sortent un peu la tête de l'eau en se rencontrant les uns les autres. Par exemple en montant des conseils d'administration et en y invitant leurs collègues. (Il y a peut-être d'autres idées, mais, au moins, j'ai observé que celle-ci marchait.) Ce qui ne nous dédouane pas. Si nous ne leur donnons pas un coup de main, ils n'auront pas seuls cette idée.
En fait, je désapprouve Proudhon : agir ainsi est revenir à la définition initiale du mot "politique" : le citoyen prenant part au changement de la société.