A priori pas de quoi s’enflammer, pour cet album de 2005, toujours le thème de la mort dans le titre de l’album, une pochette bien mais sans plus et un line-up inchangé, on s’imagine déjà un copier-coller du dernier Dance Of Death trafiquoter par le bon vieux Harris.
Bref rien de très appétissant, le début semble confirmé avec un titre type Maiden Different World accrocheur mais faisant partie des titres déjà-vu.
Mais la tendance s’inverse très vite dès l’introduction de These colors don’t run, un titre qui commence tout en finesse, nous amenant patiemment vers le solo qui débouche sur chœur d’ « Oh-oh-oh » très plaisant.
Puis vient Brighter than a Thousand Suns, composé par la triplette Harris/Smith/Dickinson et l’impression du titre précédant se confirme, Maiden a changé ! Non bien sûr ce n’est pas de la country, mais c’est un métal plus doux, plus tortueux, plus posé, finalement Maiden a évolué et en beauté !
Vient alors le tour de The Pilgrim et Longest Day, ces deux chansons ont la particularité d’avoir un chant plus agressif que précédemment, à noter des influences diverses peu communes chez Maiden, comme le « passage oriental »d’avant solo.
Puis arrive l’entraînant, l’aliénant et le tortueux, je parle bien sûr de Out of the Shadows, The Reincarnation of Benjamin Breeg et For the Greater Good of God.
L’album se termine sur deux chansons plus douces Lord of Light et The Legacy.
Cet album n’est pas qu’un album de plus dans l’imposante discographie d’Iron Maiden, c’est un album très novateur, les intros sont toutes magnifiques, l’atmosphère générale l’est aussi.
Certes ce n’est pas le Maiden des années 80, mais il est très appréciable.