Alors que le taux de pauvreté a augmenté en 2016 (il est aujourd’hui de 15% de la population au niveau national et de plus de 20% sur notre circonscription), alors que le maintien de salaires bas contribue pour beaucoup à cette évolution, le gouvernement vient, d’un revers de main, de refuser une fois encore l’augmentation du SMIC, augmentation réclamée par toutes les organisations syndicales.
Un SMIC 2017 à 0.93% de plus au 1° janvier 2017, soient 11 euros par mois sur la feuille de paie c’est proprement scandaleux.
Droite dans ses bottes, la majorité gouvernementale fidèle au dogme de l’austérité se contente de « suivre l’inflation ». Droite, Extrême droite et MEDEF applaudissent.
La tristement célèbre Myriam El Komri vient de déclarer sans la moindre honte que l’augmentation du pouvoir d’achat ne passe pas par l’augmentation des salaires.
Dans les cantons d’Agde, de Pézenas et de Sète cette idéologie est porteuse d’une politique néfaste pour des milliers de familles de salariés, de retraités, de jeunes sans perspective d’emploi, totalement improductive pour la relance de notre tissu économique de proximité.
Peut-on continuer sur ce chemin de l’échec ? Absolument pas. Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, propose une augmentation immédiate du SMIC de 23% et 1700 euros à la fin du prochain quinquennat.
Les moyens pour financer une telle mesure existent. Avec les 43 milliards d’euros versés au patronat au titre du CICE, il y a le moyen d’utiliser cet argent autrement.
Le débat politique à venir que nous venons d’ouvrir dans le pays et sur notre territoire va permettre de tout mettre sur la table, enfin !
Jean-Luc Bou