2016 aura été la défaite du système. Au moins à l'Ouest. Ses représentants : Cameron, Clinton, Hollande et Sarkozy ont coulé, corps et âmes. A leur place apparaissent des visages nouveaux, ou transfigurés. A la logique du calcul égoïste, se substitue ce qui semble le courage d'une conviction personnelle. Ce qui n'exclut pas un art de la manœuvre traitreusement efficace. L'électeur n'est pas aussi impuissant qu'on le dit parfois.
La première tentative de renouvellement, les Tsipras, Corbyn, Renzi et autres Podemos, a échoué. On tend à confondre changement et nouveauté... Alors, la nouvelle vague a-t-elle accumulé suffisamment d'énergie pour tenir la distance ? Si oui, faut-il s'en réjouir ?