Insectes broyeurs-lécheurs. Au choix : solitaires ou parasitaires.
Qu'elles soient sociales ou solitaires, c'est leur petite ambition qui prédomine : une sorte de démence précoce ou féroce.
Pour ne pas se sentir acculées, elles t'acculent jusqu'à ne plus se sentir.
Pas besoin de recul pour s'apercevoir qu'en elles c'est la Nature qui calcule.
Pardon pour l'anthropomorphisme, c'est le syndrome de Jean de la Fontaine qui m'autorise ce vol au-dessus d'un nid de guêpes.
Il est difficile de voler au-dessus de leur nid, de le survoler sans se faire piquer.
Parce que les guêpes sont loin d'être bêtes...
Elles te vaccinent avant, pour être calcinées après.
Et parce qu'elles te devancent, elles se croient en avance sur toi.
Elles sont fières ces femelles qui font le plus grand mal avec leur aiguillon venimeux.
Même les plus avares, elles nous jouent la même guêpe-pride... dard d'art !
Je vais devoir les nommer pour vous permettre de les distinguer.
Et quitte à en surprendre plus d'un, je dirais que les plus épiques parmi elles sont les politiques et les médiatiques... ou si vous préférez les libres enfants de la télé qui nous bernent et nous gouvernent...
Sans même forcer le trait, nous sommes forcés d'assimiler leur portrait à une caricature. À une contre façon.
Elles miment la danse sans savoir danser. Voilà leur outrance. Voici notre manque de clairvoyance. De vigilance, de lucidité.
Je vous les cite mais je ne m'en félicite pas :
- Hollande-Hanouna : un amant et un aimant qui ont réussi leur concours... de circonstances. Faut-il en rire ou en dépérir ?
- Sarkozy-Ribéry : un foutu et un footeux, lequel des deux nous a fait le plus pleurer ? On en a encore des larmes à Lisieux comme dirait Coluche.
- Valls-Jamel : un schizoïde et un paranoïde qui ont caressé le rêve de devenir les maîtres du monde à cause de leur petite taille, ils en ont taillé des causes.
- Fillon-Booba : un mythomane et un mélomane, droits dans des bottes qui ne sont pas à leurs pieds.
Pour vous les représenter cliniquement : nos politiques et nos médiatiques souffrent d'un complexe. Celui de se sentir et d'agir sans complexe. Ils sont graves parce qu'ils se croient décomplexés, débarrassés de tout complexe. Légers et sans préjugés. Des cons qui osent sans doser !
Pour élaborer à leur sujet un bon diagnostic, ce n'est pas Freud qu'il faut invoquer, mais Adler... vous avez le bonjour d'Alfred !
On dirait que les politiques souffrent d'un complexe d'infériorité. Tous et sans exception. Il faut juste situer leur point de disjonction.
Tandis que les médiatiques eux souffrent d'un complexe de supériorité. Tous et sans exception. Il faut juste les écouter s'entendre parler.
On dirait que les premiers refont toujours le même discours et que les seconds refont toujours la même cour.