Bonjour les enfants!
Il sera sans doute le dernier film que je verrai au cinéma en 2016, et pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’Assassin’s Creed aurait dû sauver cette année des films décevants qui l’ont précédé, tant il a été une claque dans la face. Rien que ça.
Un film qui rend hommage à son support d’origine comme rarement une adaptation le fait, et qui surtout tient à un mot: Credo.
Pas de spoilers, comme d’habitude.
Callum Lynch vient d’être exécuté pour meurtre. Sauf que quelques heures plus tard, il se réveille dans les locaux d’une fondation nommée Abstergo, où on lui apprend que sa mémoire génétique est indispensable au projet des Templiers, ordre mythique qui tente de s’emparer d’une relique volée par les Assassins il y a de cela des siècles. Callum apprend également qu’il va entrer dans la mémoire et le corps de son ancêtre, Aguilar de Nerha, mort en Andalousie en 1492…
Je n’ai jamais personnellement joué à Assassin’s Creed, mais ai passé des heures à regarder mon Brother y jouer. Ses versions préférées? Black Sails et Syndicate. La mienne? Unity. For reasons.
Une série de jeux qui vaut autant pour ses graphiques irréprochables que pour ses tours sur l’Histoire qui le sont tout autant. J’adore vraiment découvrir ce que les développeurs ont créé à chaque sortie, et il serait temps que je me mette à jouer de la manette moi-même d’ailleurs.
Quand j’ai su qu’il y allait avoir une adaptation, j’ai eu très peur. Comment un stand-alone allait-il pouvoir traduire toutes les émotions du joueur tout en ne restant pas cramponné dans son Animus?
Très simple. Des producteurs soucieux du détail, un retravail de l’Animus qui devient une machine beaucoup plus dynamique, et surtout, LE SOUCI DU DÉTAIL! Je l’ai déjà dit? Je le redis.
Je n’ai pas envie de vous spoiler de petites choses sans importance pour le récit, car ce sont de très belles surprises au niveau de la construction du film. Je vous dirai juste que vous allez en prendre plein la face. Tout simplement.
Callum Lynch et Aguilar de Nerha sont incarnés par Michael Fassbender qui, en fan de la série, en a profité pour produire et concevoir une partie du film avec ses créateurs. Rien que ça. Et son implication se voit tout le long de l’intrigue. Personne n’aurait pu mieux faire.
Marion Cotillard incarne Sofia Rikkin, le médecin de Callum et créatrice du projet Animus. Je n’aime vraiment mais vraiment plus la Cotillon depuis plusieurs années, mais je dois avouer qu’elle joue bien quand même, et son personnage était tellement bien écrit que j’ai fait abstraction de son interprète.
Jeremy Irons aurait pu être plus présent en Alan Rikkin, président de Abstergo, mais son ombre plane tellement bien au-dessus de la fondation que sa seule présence physique nous fait peur. Le but, je suppose. Well done.
(Sauf que son doubleur pour l’occasion n’a pas du tout la même voix que lui… J’ai râlé.)
Parmi les autres, je citerai Callum Turner, l’Anatole Kuragin de la BBC; Charlotte Rampling en surprise du chef; et Brendan et Brian Gleeson, père et fils qui s’offrent le luxe de jouer le père de Cal…jeune et moins jeune. J’ai ri.
Bref, si je devais résumer Assassin’s Creed le film, ce serait un scénario magnifique et calqué de manière sublime sur le jeu; des visuels à couper le souffle; une musique lancinante comme dans le jeu; et un casting au poil.
Merci Ubisoft de m’avoir aidé à exorciser 2016.❤
Note: 9,25/10 (scénario: 9/10 – jeu: 9/10 – BO: 9/10 – adaptation: 10/10)