J’ai du mal à expliquer clairement pourquoi, mais je constate que ces derniers temps j’ai plus de mal à trouver des livres que j’ai vraiment envie de lire jusqu’au bout. J’ai particulièrement rencontré cette problématique alors que j’essayais de relever le Challenge SFFF & Diversité. Il faut dire que la date de fin arrive à grands pas et peut-être que je me “force” à démarrer des bouquins, alors que je ne suis pas dans la meilleure disposition pour les lire. Peut-être que ces temps-ci je ne suis pas “en mode SFFF”. Peut-être que je n’ai pas eu de chance, ou bien que je deviens plus exigeante que par le passé. Ce qui est certain, c’est que je n’ai jamais pu m’obliger à terminer des bouquins qui ne m’emballaient pas (après avoir vraiment essayé hein, pas après deux pages). Il y en a tant d’autres qui attendent d’être lu, que ce ne serait qu’une perte de temps et d’énergie.
Vandana Singh : Infinités
Le premier semblait pourtant bien parti, avec une thématique sur la faim, que j’ai entamé juste à un moment où justement je me languissais d’un repas. L’héroïne m’a au départ accroché, puis j’ai eu l’impression que le soufflé retombait. Il y avait bien un truc, avec cette histoire de petit vieux, mais j’ai eu le sentiment que l’histoire était incomplète.
La seconde nouvelle traitait d’une femme dont les “lubies” dérangent son mari, avec pour intérêt de nous montrer l’absence de considération de son mari. Son épouse n’est qu’un pas un être humain mais un rôle, qui devrait rester à sa place. On imagine très bien que ce couple soit issu d’un mariage arrangé. Là encore, quelque chose manquait pour vraiment m’embarquer.
La troisième nouvelle, ayant donné son nom au recueil, m’a redonné un léger espoir, qui s’est envolé en quelques lignes. Le sujet des mathématiques n’est pourtant pas pour me déplaire (j’avais récemment apprécié le film Le monde de Nathan ou plus anciennement le livre la formule préféré du professeur). Supposée nous communiquer la beauté des nombres (c’est du moins ce que j’attendais), l’auteur se contente de nous balancer des termes techniques sans les contextualiser, ni les expliquer aux non-initiés dont je fais partie. Bref ça a fait flop, nuisant au sujet secondaire sur les conflits inter-religieux.
Quand j’ai vu que l’histoire suivante n’éveillait pas plus mon intérêt, j’ai abandonné.
SFFF & D. : item 10
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La Terre bleue de nos souvenirs – Alastair Reynolds
Revenant à peine de Tanzanie ce roman semblait tomber à point nommé. Effectivement j’ai été ravie de découvrir les plaines Africaines et les éléphants. Le principe d’une Afrique futuriste, quand celle-ci est généralement abordée sous son aspect ancestrale et originelle uniquement, me plaisait beaucoup. Malheureusement bien vite les personnages quittent la terre mère pour des contrées spatiales. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, au contraire, sauf que contrairement aux protagonistes, l’histoire ne décolle jamais tout à fait. Une intrigue fait son apparition, quelques éléments intéressants viennent ponctuer le récit (j’ai beaucoup aimé l’idée du zoo miniature, ainsi que l’aspect déontologique évoqué), mais globalement c’est très lent. Au bout de 200 pages (oui j’ai bien persisté quand même), j’ai réalisé que je n’avais pas la moindre curiosité quant à ce qui allait se passer par la suite. Un ami qui l’avait déjà lu (et n’avais pas aimé), m’a raconté la chute. Selon lui ce livre, qui n’est que le début de la série, aurait pu être résumé en une centaine de pages, pour passer directement à la suite, qu’il a largement préféré. Je ne sais pas si je poursuivrais la saga d’Alistair Reynolds, mais ce départ m’a laissé bien indifférente.SFFF & D. : item 11
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Asimov : Prélude à fondation
N’ayant jamais lu Asimov, je me suis dit que le Challenge SFFF & diversité était une excellente opportunité de m’y mettre. J’ai donc consulté ce que j’avais en stock et il m’a semblé de démarrer par ce prélude, écrit après le reste de l’oeuvre, mais se positionnant avant dans l’ordre chronologique. Je n’aurais peut-être pas dû. J’imagine qu’il est amusant pour ceux qui connaissent déjà les personnages, de les découvrir plus jeune. Pour ma part je n’ai pas tellement accroché avec ce Hari Seldom, dont j’ai cru comprendre qu’il était très important dans la suite de la saga. Là encore, passé la moitié du roman, j’ai réalisé que son sort m’indifférait toujours. J’ai pourtant apprécié le style d’écriture, facile à lire. Mais, ouais bof. Il serait peut-être plus intéressant de reprendre le cycle initial de Fondation.SFFF & D. : item 16
Prélude à fondation sur
Asimov : Les robots
De ces quatre oeuvres, c’est la seule que je pourrais potentiellement reprendre un jour. Car si sur le moment je n’ai été que moyennement emballée, c’est la seule à laquelle j’ai repensé par la suite. J’admets qu’il y a de très bonnes idées. Je pense que le problème c’est justement que ces concepts précurseurs ont par la suite été largement repris par d’autres. C’est donc le manque “d’originalité” (pas au moment où cela a été écrit, mais par rapport au moment où j’en ai effectué la lecture) qui m’aura découragée. Et je dois dire que je suis un peu gênée par les questions abordées quant à la conscience des robots, le fait qu’ils devraient ou non être traités comme des êtres humains. Cela me rend un peu triste. Sans doute cela m’évoque-t-il la question similaire que je me pose vis-à-vis des animaux, la manière dont la société humaine se plaçant actuellement vis-à-vis d’eux ne me convenant pas du tout.SFFF & D. : item 17
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