Par Sarah J Cohen - 23/12/2016 | 5:33
Cette commande basée sur le protocole d'accord signé au début de cette année à Paris, avait été annoncé le 22 décembre dernier par l'avionneur européen.
L'accord signé comprend la commande d'avions commerciaux, mais aussi la formation de pilotes et à la maintenance, le soutien au développement des services de navigation aérienne (ATM), l'exploitation des aéroports et des aéronefs et l'harmonisation des règlements.
L'accord est également assujetti aux permis d'exportation de l'OFAC, le Bureau of Foreign Assets Control du gouvernement américain, des licences accordées en septembre et novembre 2016 indispensables pour les produits contenant 10% ou plus de contenu technologique américain.
Les premières livraisons sont attendues dès janvier 2017. Et même si l'A380, ne figure as sur la liste de vente, la commande atteint la coquète somme de 18 milliards de dollars au prix catalogue et devrait permettre à l'avionneur européen de soigner ses chiffres pour l'année 2016.
Airbus prend ainsi sa revanche contre son concurrent direct l'américain Boeing qui a signé il y a deux semaines à peine, une commande de 80 appareils estimée à 16.6 milliards de dollars.
Pour Iran Air, l'arrivée des nouveaux appareils est une sacrée bouffée d'oxygène pour son transport aérien. La compagnie utilise des A300 et A310 âgés de plus de 30 ans, des Boeing 747 du même âge, des MD-80 et des Fokner 100 à bout de souffle.
Le renouvellement de la flotte de l'aviation civile iranienne était l'une des priorités des autorités de Téhéran après la conclusion de l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran et la levée en janvier des sanctions internationales contre l'Iran. Les deux grands constructeurs qui dominent le marché, n'ont pas manqué de saisir cette opportunité.