C’est parti pour la treve des confiseurs
Publié le 23 décembre 2016 par Bastienb
Cela va se passer entre Noël et Nouvel an, mais pas la peine de vous ruer sur le rayon bonbons de votre grande surface pour faire la razzia sur toutes les fraise H……, les roudoudous, les pralines, les plaques de chocolat, cacahuètes enrobées et autres réglisses enroulés sur eux-mêmes. Il n’y a pas de risque que vos petites douceurs soient en rupture de stock à Noël, car cette trêve n’est pas une grève ou un mouvement social organisé par fabricants de sucrerie mais tout simplement une période de repos politique et diplomatique. Inventée par des journalistes satyriques au XIXème siècle, elle est respectée en France depuis 1875, date à laquelle les monarchistes, bonapartistes et républicains de la Chambre, décidèrent en ce Noël 1874, d’un commun accord de cesser les débats houleux, à propos de la constitution de la IIIème République. Au XXIème siècle, vous aurez droit à une semaine de répit de la part de ceux qui font souvent le sucré (veuillez comprendre, qui sont d’une affabilité hypocrite !). Vous ne devriez pas, pendant cette trêve entendre trop d’hommes politiques (ou de femmes : attention à cette chère égalité) débiter leurs discours cucul la praline et destinés à casser du sucre sur le dos de leurs adversaires. Même si cela doit parfois leur coûter bonbon de se taire, ne vous inquiétez pas pour eux, ils ne sont pas en sucre même s’ils sont de temps en temps casse-bonbons. Je ne vais pas vous sucrer la pilule (apprendre une nouvelle), mais il leur arrive assez souvent de nous sucrer quelques avantages pour que nous perdions nos 1000 euros et quelques cacahuètes (non enrobées) épargnés avec difficulté, loin du Panama ! Allez, mon petit sucre d’orge, ne pleurez pas, reprenez une petite gâterie, pour avaler la pilule, car comme le disait Mary Poppins, « une cuiller de sucre aide la médecine à passer ».