Ça y est, la fin d’année est là et le froid aussi. Les fêtes arrivent à grands pas et le temps des ambiances « famille autour de la cheminée », chocolat chaud et marchés de Noël est de retour. Cette année cependant, nous avons décidé mes parents, mon frère et moi d’aller fêter Noël chez ma sœur et mon beau-frère au Kenya.
Noël au Kenya !
Et oui, au revoir hiver et prise de tête dans le métro, bonjour Soleil chaleur et Safari (en swahilie Safari signifie voyage).
Ce n’est pas tous les jours, que l’on se prépare à ouvrir ses cadeaux sous une chaleur de 30° !
Après les préparatifs du voyage, c’est-à-dire la galère des vaccins et des visas ainsi que le bouclage de valises, l’heure du départ a sonné le dimanche 18 décembre. Direction Roissy-Charles-de-Gaulle pour l’embarquement. Qui dit voyage dit souvent péripéties et la première n’a pas tardé à arriver. Un petit conseil, ne faites pas de fautes d’orthographe à votre nom sur le billet d’avion car cela risquerait vraiment de compliquer votre départ…
Alfortville, décembre… départ pour l’aéroport
Dans l’ensemble le vol s’est bien déroulé. Suite à une escale à Casablanca dans la soirée pour prendre notre correspondance et atteindre enfin notre destination Nairobi capitale du Kenya…
Paf ! Un nouvel obstacle nous barre la route !
Après avoir rempli chacun une fiche informative expliquant entre autres la raison de notre venue dans ce beau pays de l’Est africain, la personne en charge de l’immigration nous informe que mon frère, malgré ses 16 ans, doit faire une demande de visa immédiatement ! Pour information, la chargée des visas à l’ambassade du Kenya en France nous avait assuré qu’il n’en avait pas besoin étant donné son âge (il n’a pas encore 17 ans).
Nous voilà donc repartis pour un tour et après 1h30 d’attente, le fameux sésame est enfin entre nos mains. Il est 11 heures le lundi 19 décembre lorsque nous quittons l’aéroport de Nairobi sous un grand soleil, de quoi nous rendre le sourire ! C’est à ce moment-là que je réalise que je suis vraiment au Kenya, à des milliers de kilomètres de Paris… Que l’aventure commence !
Après une heure de route j’arrive enfin chez ma sœur et mon beau-frère que je n’ai pas vu depuis des mois. C’est autour d’un très bon repas chez « Amani », un restaurant tenu par des femmes réfugiées que nous fêtons nos retrouvailles.
Si vous souhaitez vous y rendre un jour, je vous conseille de prendre le « tsavo taco » qui est une galette garnie de poulet mariné accompagné de haricots rouge, d’une petite salade de tomates ainsi que de guacamole, un vrai régal ! Pour les végétariens en revanche, je vous dirigerais plutôt vers le « Mombasa melt », un chappattis fourré au fromage et accompagné de guacamole.
« Amani » qui signifie paix en Swahilie dispose aussi d’une boutique où des objets et produits de fabrication artisanale de toutes sortes sont proposés. Vous y trouverez par exemple des vêtements ainsi que de nombreux objets décoratifs (sculptures, tableaux, couvertures…). Une partie de la boutique est même dédiée à l’art de la table et une autre aux tout petits (vêtements, jouets…).
Après ce bon repas il est désormais temps pour nous d’aller faire quelques courses, direction le centre-ville. À ma grande surprise, Uber est un moyen de transport très répandu dans la capitale Kenyane. Ce pays est d’ailleurs à la pointe en matière d’applications mobile. Contrairement aux taxis parisiens, au Kenya et dans beaucoup d’autres pays du monde, les taxis n’ont pas de compteur ce qui facilite les arnaques. Uber, nous permet donc de parer à toutes déconvenues (traçabilité, prix défini à l’avance et sécurité).
Il est 15h30 quand nous arrivons au CBD (quartier d’affaire de Nairobi), mon père et moi sortons de la voiture et allumons une petite cigarette. Trente secondes plus tard nous voilà encerclé par 4 militaires, deux policiers en uniforme et un en civil, presque tous armés de Kalachnikov. Nous ne le savions pas, mais au Kenya, il est formellement interdit de fumer dans la rue. Comble du ridicule, il y avait un panneau juste au-dessus de nos têtes, nous informant de cette interdiction mais également des peines encourues c’est-à-dire 50 000 KSH (500 euros) d’amende et 6 mois de prison ! Après plus d’une demie-heure de négociations tout s’est bien terminé, nous ne sommes pas allés en prison et n’avons rien eu à payer.
Avant de rentrer à la maison, dernière étape chez le tailleur afin de commander des vêtements en pagne (tissu africain) achetés quelques semaines plus tôt par mon beau-frère dans le quartier somalien de Nairobi, East Leigh.
Pour ma part j’ai demandé au tailleur de me confectionner un short assez ajusté, marqué à la taille
Demain, départ à l’aube, pour une expédition de trois jours à la découverte de la réserve naturelle de Samburu dans le nord du pays…
Ludo
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