Magazine Culture
Au début, ce n'était pas grand-chose, même si ce n'était pas rien. Des rééditions, au format PDF, de livres anciens consacrés à Madagascar.
Puis sont venus quelques livres papier, grâce à la rencontre avec Jean-Claude Mouyon. On était toujours à Madagascar.
L'année dernière, je me suis lancé vers d'autres horizons, sans oublier l'ancrage local (collections littéraire, belge, 1914-1918 et marcheuse). Avec aussi, je crois, un plus grand soin apporté à la fabrication de livres numériques distribués dans les librairies par l'intermédiaire d'Immatériel.
La Bibliothèque malgache est, d'une certaine manière, un organisme vivant. Qui a tendance à croître (puis à se rabougrir et à disparaître, je sais, mais on n'en est pas là). Le site internet, bricolé avec les moyens du bord, se contentait d'empiler nouveautés sur nouveautés. Quand il y en a 57, dont les premières ne sont plus des nouveautés mais étaient toujours présentes sur la page d'accueil, cela commence à faire beaucoup et on est au bord de l'illisibilité (de l'invisibilité aussi, peut-être?).
J'ai donc, avant-hier et hier, repris mes outils de petit bricoleur de pages web (et c'est ainsi que j'ai constaté que dix ans avaient passé depuis octobre 2006 - je ne suis pas très sensible aux anniversaires, la refonte du site n'y correspond que par accident mais je ne vais pas m'en plaindre).
La page d'accueil est désormais plus légère, ceux qui fréquentaient l'ancienne version pourront en juger.
Seules les nouveautés (et peut-être les parutions à venir quand je serai mieux organisé) sont affichées, et seulement avec leurs couvertures. Il n'est probablement pas besoin de grandes explications pour comprendre qu'en cliquant sur la couverture, on arrive à une fiche individuelle ressemblant à celle-ci.
Quant à naviguer entre les collections, les boutons du menu sont là pour ça, aisément identifiables grâce aux teintes qui caractérisent, depuis le début (tandis que la typographie s'est modifiée en cours de route et retrouvera un jour son unité), chaque collection. On y ajoute un bouton pour revenir à l'accueil, d'autres pour la page Facebook, le fil Twitter (où il n'est pas question que de la Bibliothèque malgache), la version antique du site (et c'est là qu'il faut aller pour les PDF gratuits) ainsi que pour l'adresse de courriel.
Voici, par exemple, la page qui regroupe les titres de la collection Bibliothèque malgache - là aussi, seulement les couvertures, un clic et vous êtes sur la fiche du livre.
Quelques libraires ont trouvé leur place en bas de page. Vous ne me l'avez pas demandé mais je vous répond quand même: non, ils n'ont pas payé pour ça. Attention: les liens vers les sites des librairies ne sont pas personnalisés au point de renvoyer vers le livre que vous cherchez (pas le temps). C'est, à chaque fois, l'ensemble des publications de la Bibliothèque malgache, dans l'ordre chronologique décroissant si possible (ce ne l'est pas toujours).
Toutes les remarques seront évidemment bienvenues. Même et surtout critiques, de préférence quand même exprimées avec amabilité - je viens quand même de construire 63 pages du site...