Sachez que vous qui me lisez, vous vous compromettez avec rien moins que la femme d'un incitateur à la pédophilie, d'un dangereux criminel de la blogosphère, jugé actuellement pour son usage décadent du linkage, sa bonne place dans le classement Wikio, ses copains influents, j'en passe et des meilleures. Il a même été accusé d'être tout une bande à lui tout seul. Les charges retenues contre lui sont aggravées par le fait qu'il est père d'un enfant en bas âge "qu'il aime mettre en avant".
Aujourd'hui, deux blogs ont publié, en même temps, une lourde charge contre mon compagnon qui en est tout chamboulé. Il a même parlé d'arrêter ses deux blogs et des poussières.
Mais, comme souvent, le débat est faussé dès le départ parce qu'on ne nous dit pas tout.
Ce que je peux vous dire, moi, par exemple, c'est qu'il y a deux mois que j'attendais un coup bas de la part de l'un de ces blogs. C'est pour ça que je les conservais dans mon Netvibes alors que Balmeyer essayait de les oublier.
C'est à Romans que certaines attitudes nous ont parues troubles. Une blogueuse, D., que nous avions rencontrée quelques semaines avant, à Paris, nous a ouvertement ignorés. Pourquoi ? Nous ne l'avons jamais su mais nous pensons que BN. a dû lui raconter une des salades peu ragoutantes dont elle a le secret. Quant à BN., elle passait son temps à cracher sur les blogs littéraires, Wikio et compagnie. étant donné son statut à Romans, c'était un peu surprenant. Elle aimait en outre, beaucoup, ponctuer son discours de noms célèbres tels que : Ron l'Infirmier Brad Pitt Deuchfall tout en disant que la blogosphère, les influents, tout ça c'était de la merde. Sans parler des Bisounours mais nous y reviendrons.
Avant Romans, D. nous appréciait. Elle commentait sur nos blogs, elle nous avait même ajouté à sa blogroll.
Quelques semaines après, nous nous sommes rendus compte que nous n'y étions plus. Pourquoi ? Bal l'a demandé par mail et il lui a été répondu que nous n'avions plus besoin de soutien, que nous pouvions voler de nos propres ailes dorénavant...
Soit. Nous, nous l'avons conservée dans nos blogrolls jusqu'à aujourd'hui.
Ce qui aurait dû nous mettre la puce à l'oreille c'est la teneur de nos conversations le jour de notre rencontre avec BN. et D., à Paris. Nous étions contents, un peu intimidés aussi, surtout moi dont la présence avait été plus ou moins imposée par Balmeyer.
Nous avons choisi un buffet chinois pas cher près de la gare Saint-Lazare et nous y sommes restés plusieurs heures à parler d'écriture, de blogs, de rencontres de blogueurs bien sûr. Puis, nous avons discuté d'un récent billet de Bal. Il s'est avéré que ces deux dames ne croyaient ni l'une ni l'autre à la beauté intérieure. D. a expliqué son point de vue à mon compagnon pendant que BN. me décrivait le sien. Je n'ai pas tout compris. La discussion était tellement tendue que j'ai certainement dû changer de sujet car je n'aime pas les conflits. Ce qui m'a frappé c'est qu'en résumé si t'es moche t'es moche. La beauté intérieure ça n'existe pas. Tu es gros, chauve ou j'en passe tu es moche, irrémédiablement. Le charme, l'intelligence, oui peut-être, mais bon, ça ne fait pas tout !
L'autre sujet de conversation qui m'a hantée depuis c'est "La blogosphère ce n'est pas le pays des bisounours !". On nous l'a scandé avec insistance, à plusieurs reprises.
Et moi dans ma tête je pensais "Ah bon ? Mais nous si !". Bal et moi avons échangé un regard complice, on pensait la même chose.
Le pire c'est que c'est vrai.
Cette histoire sordide nous tombe sur la tête.
Balmeyer l'explique très bien dans son annexe, je ne vais pas recommencer. Je vais juste raconter ma version.
Je sais qu'il n'a pas fait exprès d'écrire "enfants nsu" après "accouche", je sais que tout écrivaillon qu'il est il n'a pas eu conscience de ce que cette association de mots pouvaient suggérer à des esprits tordus. D'ailleurs, quand quelques jours après il a reçu une demande de Wikio le priant de retirer ce titre il est tombé des nues et il l'a supprimé immédiatement.
Malheureusement il avait oublié Cozop qui garde une copie de tous les billets des blogs référencés. Alors aujourd'hui on l'accuse encore d'avoir fait republier ce billet par sa bande de copains.
N'importe quoi, comme si Cozop c'était une bande de copains !
J'avais ri aussi en lisant ce titre. Oui, parce que je voyais le jeu de mots sur "enfants habillés". Seulement nos amies d'hier guettaient dans l'ombre. Elles attendaient le faux pas qui leur permettrait d'attaquer. Pourquoi tant de haine ? Sans doute parce que nous sommes des Bisounours... A vrai dire je ne vois pas d'autre raison. Et quoi de mieux pour faire souffrir ces grosses bêtes au cœur tatoué sur la peau, que de les accuser du pire crime possible ?
Ce soir, à table, je me suis fâchée parce que Bal n'était pas avec nous, il ne mangeait pas, il ne pensait qu'à ça. Son fils lui parlait et il ne l'entendait pas. Nous avons fini par mâcher et remâcher cette histoire et il n'y avait rien à en tirer.
Les arguments de ses détractrices ne tiennent pas.
Le jeu de Quicoulol était de créer une espèce de buzz poétique. Les liens vers les copains tenaient du traquenard : attirer des amateurs de célébrités nues avec des titres alléchants. L'article en dessous était de la pure déconnade, ponctuée de mots "nus" et illustrée par des photos de Lénine. Wikio n'avait rien à voir dans le concept.
La preuve, Balmeyer ne s'est quasiment jamais linké lui-même. Il préférait diriger le faux public vers les blogs de ses amis blogueurs, pour piéger (gentiment) le voyeur et le lié.
Par habitude, comme dans les trois quarts de ses titres, Bal a écrit récemment, le mot "nus" après le mot "enfants" : on l'accuse donc je cite : de "jouer avec le public des sites pédophiles pour servir l’addiction à sa propre côte de popularité."
Quelle horreur ! J'ai envie de vomir !
Mais qu'est-ce qu'on a fait ?
On travaille, on élève notre fils, on passe nos soirées à écrire -car le blog c'est, pour nous, le moyen de satisfaire un besoin d'écrire qui date de l'enfance. On a sympathisé avec de nombreux blogueurs qui de temps en temps parlent de nous. Nous lisons des blogs que nous avons envie de partager avec nos lecteurs fidèles...
Et ce soir on se demande si on ne va pas écrire dans notre coin comme avant...