Depuis 1995 la Super herbe et son caractère britpop secoue un peu tout ce qu'on a dans le corps et extirpe un 8 ème album, 3 ans après Road to Rouen (label Parlophone): DIAMOND HOO HA.
L'album démarre fort avec un single piquant, diamond hoo ha man. Un single sans défault; parfait: Un riff accrocheur et simpliste à la white stripes, une voix propre qui voyage entre les notes, graves ou aïgues. Sans doute la meilleure bombe de l'album. Ensuite, bad blood, un titre pop remueur de popotin, qui ne manque pas de pêche, malheureusement pas très original.Je passe à la 3 ème : rebel in you. Une voix à la David bowie, quelques choeurs résérvés et un refrain croustilleux ! Très bonne chanson, guitares magiques; like a « some kind of fascination ». 2 ème super-puissance de l'album. La suivante, when i needed you est une chanson typique de supergrass, bien fraîche et arrangée comme il faut, piano et basse très présents, rythme entraînant, très pop. 345, titre sauvagement pop rock, couplets assez cool et refrain légèrement plus énergique. The return of ... Cette fois un petit synthé arrogant décore les fonds sonores, et la batterie penche légèrement vers la gauche dans la balance. L'effet est reussi. A partir de 2min, nous avons droit à un pont musical country-western décontractant. Le rythme est parfaitement bien géré, la chanson s'écoule doucement sous la voix apaisante de Gaz Coombes. Le 7 ème titre de l'album, rough knuckles est pimenté de guitares tournantes trépidantes et d'une basse bondissante! Un peu déçue que la voix ne suive pas le cirque instrumental. Ghost of a friend, 8 ème titre; sur lequel est posé une douce voix féminine en alternance avec Gaz. Une chanson comme les autres, pleine de
mélodies synthétiques et un refrain harmonieux et fluide. Vient ensuite ma chanson préférée de l'album : Whisky & green tea. Au début, on se croirai dans un dessin animé des années 50, puis arrive une armée de cuivres imposants, une sorte d'hymne de guerre lourd, puis le rythme s'accélère et les grosses guitares font leur apparition. Très vite, tout s'enchaîne, et la chanson rebondit et roule à des vitesses différentes. Il y a toujours des arrangements pré-refrain, comme un solo trompetteux très court. En bref, chanson entraînante à écouter plusieurs fois! L'avant dernière chanson, outside reste assez simple. Les petits riffs de guitare sont omniprésents, ainsi qu'une batterie claire et sûre. Bonne chanson, mais sans plus. Nous voici à la dernière chanson de ce diamant, Butterfly, avec une intro synthé puis démarrage rapide, et rythme très supergrass. Lent et en même temps speed. C'est tout un art.