Les enjeux pour les cédants, au plan patrimonial et financier, posent nombre de questions qui sont abordés.
Il en est d’autres qui concernent les aspects affectif et opérationnel qui demandent de la réflexion et du temps pour que la transmission soit un succès pour l’entreprise elle-même, ses salariés et le repreneur.
Le cédant a une influence déterminante sur les 3 aspects.
Lorsqu’on cède l’entreprise qu’on a fondée, dans laquelle on a passé une bonne partie de sa vie, dans laquelle on a mis tout son cœur, c’est beaucoup plus que d’argent dont il s’agit.
Pourtant la biologie est implacable et il faut se résoudre à passer la main. Quel meilleur projet pour le cédant que de permettre à son entreprise le meilleur des futurs ?
Dans un article paru dans Les Echos, le réseau « Transmettre et Reprendre » explique qu’il milite auprès des pouvoirs publics pour que le salaire du Cédant soit exonéré de charges sociales pendant la transmission. C’est dire si le rôle de « passage de relais » par le Cédant est un facteur clé de succès.
Pour que la transmission puisse être effective, le Cédant doit être volontaire. Dans ce même article, est évoqué « un dirigeant de 83 ans d’une PME de 150 personnes qui fait tout, et n’a rien préparé pour la transmission… 150 emplois sont menacés », d’autres qui « inconsciemment, veulent faire payer le prix de l’effort passé ou le manque à gagner de leur retraite. Des arguments auxquels le repreneur n’est pas sensible ».
Quel futur dans ces conditions pour ce « bébé chéri » objet de toute l’attention de son Dirigeant pendant si longtemps ? Quels emplois pour l’équipe qui l’a accompagné ?
Et quel sens à toute une vie de travail ?