Tu veux maigrir et tu as arrêté de te goinfrer de gâteaux dégoulinants de crème et de sucre. Parfait. Mais trouves-tu raisonnable de faire le tour des pâtisseries du quartier “pour voir si tu tiendras le coup”. Tu t’fais du mal mon petit, tu te tentes bêtement. Et tu ne tiendras pas plus le coup que quand tu as voulu cesser de fumer. A force de traîner dans les bureaux de tabac et les endroits enfumé, tu as craqué, acheté un paquet : “une pour montrer que je peux stopper quand je veux”. Bien sûr ! La 1ère terminée tu en as entamé une autre dans la foulée et puis encore une autre etc.
- Non, je ne suis pas mal lunée, de mauvaises humeur.
- Pas plus que je ne suis mal disposée envers toi.
- Simplement, je ne tiens pas à voir ta santé aller de mal en pis, se détériorer à toute vitesse. Toi-même le dit : tu as de plus en plus de mal à monter les escaliers. Ce n’est pas moi qui traînerai ta graisse et ton souffle court.
- Tu trouves mes propos mal venus, sans raison d’être ? Au contraire je veux t’aider en te montrant tes incohérences et tes imprudences qui frisent la provocation.
- Et je t’en prie, ne sois pas mal embouché, parle-moi correctement.