Julie Bresset, pause obligée

Publié le 20 décembre 2016 par Playeur.co @playeurco

Votre blog playeur.co a rencontré Julie Bresset, championne olympique de VTT à Londres en 2012, qui met sa carrière sportive entre parenthèses pour l’année 2017.

Julie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis quelqu’un de très discret, simple et déterminé.

J’ai envie de commencer cette interview par parler de ton année 2012, peut-on rêver mieux sur un point de vue sportif ?

Cette année a été exceptionnelle et j’aurai pu également gagner le général de la Coupe du Monde sans faire d’impasse. Donc espérer mieux n’est pas possible.

Tu as annoncé au Roc Azur que tu ne courras pas en 2017, quelles en sont les raisons ?

Tout d’abord c’est le physique qui m’a poussé à prendre cette décision. Je suis plus fragile et je tombe malade souvent. La mononucléose de cette année était de trop. Je sens que mon corps doit se reposer et ça ne sert à rien de s’acharner. Il fallait tenter cette année olympique. J’ai également appris pendant l’été qu’une session haut niveau pour le Diplôme d’Etat DEJEPS cyclisme débutait en novembre. Cela fait un moment que je songeais à suivre cette formation. Elle tombe bien et ce fut l’élément déterminant pour ma pause sportive.

Ce n’est pas une annonce de fin de carrière ?

Pour l’instant non car j’attends de voir si je suis capable de retrouver de l’énergie et de l’envie sur cette année de transition. Je suis convaincue que c’est la meilleure chose pour moi si je veux retrouver mon top niveau et préparer une future olympiade. À voir où j’en suis d’ici quelques mois. Je ne me prends pas la tête. J’écoute mon corps, mes envies et je saisis les opportunités.

Comment vas-tu t’occuper en 2017 du coup ?

Ma formation a démarré et dure un an. Entre cours et stage en alternance je ne vais pas m’ennuyer. Ce sera mon activité principale avec des projets intéressants au cours de l’année avec ma Fédération. Je garde également un pied dans le milieu du cyclisme avec un rôle d’ambassadrice pour mes partenaires qui me suivent. Par ailleurs, 2017 sera une année pour me tester dans les médias. J’ai quelques pistes.

Comment as-tu vécu la défense de ton titre olympique comme consultante pour France TV ? Ce n’était pas trop dur ?

Si c’était dur, j’avais les larmes aux yeux. Cependant ce fût une belle expérience et je remercie France TV pour l’invitation.

Si tu devais retenir une seule image des JO de Rio ?

Les accolades dans le sas d’arrivée avec les médaillés et Jolanda Neff. J’étais émue qu’elles viennent me voir.

Les JO de 2020 sont dans un coin de ta tête ou pour le moment tu n’y penses pas du tout ?

Je n’y pense pas car je verrai mon positionnement d’ici quelques mois. Mais c’est sûr que si je reviens ce sera pour 2020.

Jack’s


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