Quelles têtes faisons-nous quand la mort, quand l’amour, quand la mer ? Et quelles têtes elles ont, elles ? On n’en sait rien. Elles nous surprennent tout le temps. Tellement qu’on voudrait parfois en mourir. Mais comment ? En se rencontrant, en ne se trouvant plus ? En quittant le monde ? Sur la mer qui contient déjà tant de morts ? Essayer cela : partir en mer, homme femme enfant. Pour fuir le monde. Et puis la mort qui ne lâche rien. Et qui surprend encore, cagoulée, sans visage, un pseudonyme collectif, au nom de. De quoi ?
J'ai assisté à la lecture de ce texte par Judith Morisseau et Yvan Corbineau, sur la péniche Adélaïde, à Paris.