RPS contre QVT. Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ?
Le tout début de cette décennie a mis l’accent sur l’importance des risques psychosociaux, en particulier via les drames qui se sont déroulés chez un grand constructeur automobile et notre opérateur téléphonique national. C’est d’ailleurs ces événements qui ont poussé Centrale Ethique à mettre en place en 2010 le groupe de travail chargé de créer le diagnostic RPS dont nous allons reparlé plus bas. Puis les startups se sont multipliées, et avec elles la mode des canapés confortables, des babyfoots et de tous ces petits plus qui permettent de parler de Qualité de Vie au Travail. L’on a même vu apparaître des offres de recrutement pour les postes de CHO, Chief Happiness Officer. Yes Sir !
Un lecteur abonné essentiellement à certaines newletters destinées à détecter les nouvelles tendances sur le web pouvait donc avoir l’impression que les RPS avaient définitivement cédé la place à la QVT. Mais il existe un moyen simple de le vérifier. L’outil Diagnostic RPS en ligne depuis 2010 a permis d’engranger +4.500 diagnostics avec un minimum de 500 passages chaque année. Il était donc tentant d’analyser l’évolution des profils au fil des ans :
Une courbe jaune inquiétante pour la France et l’avenir de ses entreprises puisque la plupart des réponses au diagnostic RSP proviennent de France. Une évolution d’ensemble qui prouve que le match entre RPS et QVT est loin d’être gagné d’avance !
Si vous souhaitez connaître votre profil sur ces 4 critères, rien de plus facile. L’outil reste accessible librement en ligne : cliquez ici pour réaliser votre diagnostic RPS