"Any day now, any dayyyyyyyyyy now, I shall be released..."
-R.Z.
Un cessez-le-feu en temps de guerre est toujours un léger fantasme.
Dans une bataille, on demande rarement à celui que l'on frappe, où et quand on va le frapper. Dans une guerre, c'est toujours affreusement difficile d'y placer un arbitre. La guerre est un sport, bien souvent sans arbitre. Un cessez-le-feu, est donc aussi simple que de tenter de raisonner deux chiens qui se courent dans un parc.
Ça se fait. Mais pas facilement. Et quand vous aurez le dos tourné, il repartira tout de suite si l'autre se pousse. Il écoutera. Mais pas longtemps. Il réagira surtout. Et ne s'expliquera pas.
C'est pas mal ça qui s'est passé la semaine dernière à Alep. Le régime de Bashar Al-Assad, en complicité avec les Russes et l'Iran, a repris le contrôle absolu de la ville d'Alep. Les rebelles et les civils sont plus que peu à peu vaincus. Depuis mercredi dernier, des manoeuvres pour faire sortir les survivants en toute sécurité sont présumément tentés.
Mais vous savez qui en sont les organisateurs/observateurs? LES RUSSES!
Entre vous et moi, racisme volontaire et bien ancré ici, vous feriez confiance à un Russe?
Je voudrais bien. Mais avouez que ce n'est pas facile.
Quand est venu le moment de critiquer des athlètes qui se seraient dopés au travers des époques aux jeux olympiques, on a vivement nié. Depuis, on a aussi vivement prouvé (ailleurs qu'en Russie) que non seulement des tonnes d'athlètes s'étaient dopés, mais depuis longtemps, et que l'entreprise de dopage impliquait non seulement les agences anti-dopage, mais le gouvernement en soi, le ministère des sports, et que la tricherie était tout ce qu'il y a de plus institutionnalisé. Peu d'athlètes à blâmer. Si on vous fait grandir là-dedans, et qu'on vous fait disparaître si vous critiquez la chose, je peux comprendre la frayeur de l'athlète. "Ne t'inquiètes pas, tu seras protégé de toutes les manières!" leur ont-ils assurément dit. Ce qu'ils font toujours. Mais la tricherie est réelle.
Il y a de très nombreux historiques de tricherie issue de la Russie ou de l'ancienne Union Soviétique. C'est une tradition ancestrale. Ça gît dans leur sang.
Depuis 1992, l'Ukraine n'est plus Russe. C'est un pays indépendant. Aujourd'hui, 17% de la population ukrainienne est d'origine Russe. Jamais, depuis 1992, l'harmonie n'a régné là-bas entre Russes et Ukrainiens. Les drapeaux ukrainiens étaient et sont encore régulièrement arrachés des murs et remplacé par des drapeaux Russes.
Depuis 2014, l'armée Russe de Vladimir Poutine s'ingère dans les affaires ukrainiennes. Ça coïncide avec la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovytch, qui avait tenté d'amener l'Ukraine dans l'Union Européenne, ce qui a été refusé et par L'UE et par le peuple. Des soldats," non identifiés", ont alors profité du moment de flottement de leadership pour conquérir des territoires et agrandir la Russie. Mais Poutine a toujours nié que c'était ses soldats, même si la planète entière, même en Tanzanie, sait qu'il s'agit de l'armée russe de Poutine. Pour bien faire comprendre qu'ils ne veulent pas être reconnus, ils sont masqués en permanence.
Duh! mon oncle, on voit ta moustache! enlève cette robe!
En septembre dernier, Poutine récompensait de médailles ses soldats pour ces conquêtes.
SES soldats. Qui agrandissent SON pays. Sous SES ordres.
Bien que Poutine dise le contraire, les soldats de l'armée russe traînent toujours en Ukraine. Rappelant à l'Ukrainien, qu'il est Russe.
Ce ne sont que deux exemples de trahison de la vérité qui me viennent spontanément à l'esprit, mais si on remonte dans l'histoire soviétique et post-soviétique, la trahison est un plan de carrière. La semaine dernière, on apprenait encore que Poutine était personnellement impliqué dans le (risible) scandale des "courriels d'Hillary".
Depuis mercredi dernier, des observateurs neutres de l'ONU informent sur la désinformation Russe qui nous donnent des chiffres et des faits erronés sur la situation Syrienne.
Le brouillard est total sur ce qui se passe là-bas. On dirait le cerveau de Donald Trump.
Parlant de Trump...
Je m'en voudrais de ne pas glisser un mot sur Bernard Gauthier.
Vous ne connaissez pas Bernard Gauthier?
Si vous habitez le Québec, vous connaissez Bernard Gauthier.
Vous le connaissez sous le nom de Rambo Gauthier.
En 2014, il avait été condamné pour intimidation sur les chantiers. Ce qui parait plausible. On ne se surnomme par Rambo si on fait dans la dentelle. Il en a aussi la tête et le verbe. Il a a reçu une absolution inconditionnelle en novembre. Deux semaines plus loin, il a décidé de passer à autre chose.
Le coloré leader syndicaliste a lancé son propre parti le 6 décembre dernier , le parti Sans Parti-Citoyens Constituants devenu depuis le parti Citoyens au Pouvoir. Il a promis de faire en sorte que ce soit le peuple qui gère le peuple. Il a parlé de la colère de la classe moyenne. Il est totalement sans expérience de politique de comté.Les rapprochements avec Donald Trump fusaient de partout. Parallélismes multiples.
Mais là où certains ont débordé, c'est dans leur ire de sa candidature.
Vous lui donner raison en vous insurgeant.
Il ne se reconnaît pas en ses leaders, il se présente à leur place.
C'est tout à fait son droit. C'est le droit d'absolument tout le monde.
Les gens n'ont plus la foi en leur leaders. Phillipe Couillard s'est prétendu sauveur du Québec. Les gens la rient encore. Vous savez ce qu'on a fait de Jésus depuis les années 60. On se prépare à faire la même chose des politiciens de carrière.
N'attaquez pas Bernard Gauthier, il voit une belle fenêtre pour y planter sa gueule. Tout l'y pousse.
Mais vous savez ce qu'on faisait quand le plus cancre de la classe se présentait pour en être le président?
On ne votait pas pour lui.
Ce qu'une partie des États-Unis n'a pas fait.
En transformant le terme Républicaine par république de la haine.
Et perdu la foi en la politique et ses politiciens.