Du 20 décembre 2016 au 15 janvier 2017 - Vernissage Mardi 20 décembre 2016 à 19:00
http://www.galeriezunzun.com/Dans le regard de ces êtres disparaissant se déchiffrent des histoires qui perdent leurs mots. Ce sont dit-elle, les " empreintes fragiles d'un souvenir incertain, lacunaire ". Une nouvelle fixation, d'une nouvelle nature, après l'instant du cliché. L'image ne rappelle plus, elle évoque encore. Tardif sursis.
La glaneuse, chez Charlotte Georgin, n'a sans doute besoin que d'une seconde pour repérer la matière première de ses fusains - en chinant dans les brocantes, dans les doubles fonds des armoires familiales. Il y a alors le temps du concept, nourri de lectures - François Cheng, par exemple - et d'expérience, de voyages... Et il y a le temps de la plasticienne, sereine dans le trajet qui va et vient du regard au geste. Il faut ces temps là. Et il faut, enfin, celui de la rencontre.
En tendant l'oreille, on capte l'écho de témoignages anonymes - des destins inouïs, pris sur ces vielles photographies de famille, que l'artiste dépose sur la toile avec une infinie douceur. Naît alors un sentiment discret et précis, si touchant qu'il vient jusqu'aux lèvres comme un murmure.
L'artiste que nous vous présentons pour l'exposition de Noël, prix de dessin Pierre David Weill de l'Académie des Beaux-Arts, a exposé en 2014 au Palais Gong Wan Fu de Pékin, ainsi qu'à la Biennale en 2015.
Chine. Le clin d'œil est innocent, mais la relation existe bien. WEN LUO, qui sera présent lors du décrochage ce dimanche 18 octobre, marque sa " Trace "... CHARLOTTE GEORGIN, elle, l'efface. Poétique complémentarité de la pensée orientale...