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La censure ehontée de Erdogan

Publié le 15 décembre 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) 45 journaux, 16 chaines de télévision mais aussi "trois agences de presse, 23 stations de radios, 15 magazines et 29 maisons d'édition ont été fermés, et 47 nouveaux mandats d'arrêt ont été délivrés à l'encontre de journalistes", rapporte lemonde.fr le 27/07/2016.

Ces chiffres exubérants révèlent l'ampleur des dégâts causés par le gouvernement mais surtout sa volonté de faire taire les critiques à son égard.

Les autorités turques sous la houlette de Erdogan réussissent à justifier cela par un état d'urgence proclamé suite à cette tentative de putsch avortée: "La Turquie va suspendre la Convention européenne des droits de l’homme dans la mesure où cela ne contrevient pas à ses obligations internationales, a déclaré le vice Premier ministre Numan Kurtulmus. On parle d'un épurage et d'un reformatage de l’État pour décrire le renforcement de la censure qui est à l’œuvre.

En témoigne Setaç Aktan, journaliste d'opposition exhilé à Bruxelles depuis 9 ans. Suite au mouvement de résistance en 2013 (manifestation du parc de Gezi) pour dénoncer la politique gouvernementale d'Erdogan, il est licencié pour avoir abordé l'usage de la violence par les autorités locales. Son cas n'est pas isolé. De nombreux journalistes ont subi le même sort après avoir eux aussi témoigné sur la situation critique qui règne en Turquie. Et cela ne se limite pas à l'enceinte du pays.

Kenan Erer, journaliste turque à Bruxelles, voit son émission fermée par le directeur général de la chaine Gold FM qui invoque de nombreuses pressions.

La répression semble pouvoir s'exercer au delà des frontières sans opposition des gouvernements européens.


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