Décidément l'Eurogroupe n'a cure du social. Avec l'Allemagne hautaine et autoritaire comme donneur d'ordre et force de pression imposante notre Eurogroupe sanctionne le geste du gouvernement grec envers les retraités les plus démunis. Il vient de prendre à décision de suspendre l'allègement de la dette grecque. Dans cet Eurogroupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, il y a bien un français! Coupable dans son accompagnement silencieux à l'étranglement de la Grèce.
Notre gouvernement est complice avec Schäuble qui dicte sa loi allemande. " Les actions du gouvernement grec " -- rétablissement d'un 13e versement annuel pour les petites retraites et ajournement de la hausse de la TVA dans les îles frappées par la crise des migrants -- " ne sont pas en ligne avec nos accords ", selon " quelques Etats membres ", écrit mercredi dans un communiqué l'Eurogroupe. Selon aussi le gouvernement français je présume? Alexis Tsipras malgré la contraignante perfusion financière avait pris la décision de faire un geste social de 600 millions d'euros pour soutenir les pensions des petits retraités. Limitée à 2016, cette bonification des retraites devait représenter entre 300 et 830 euros par an et par retraités qui reçoivent moins de 850 euros de pension mensuelle, ce qui concerne 1,6 million de retraités. Le coût de cette opération sociale représentant 0,35% de PIB. Inacceptable pour les pères fouettards de l'austérité. Sanction immédiate et Noël sans fête pour ces milliers de petites retraites qui décidément sont peu amies de la finance, de la finance allemande.
Et nos amis socialistes sont les lamentables sherpas de ces politiques assassinent et méprisables. Une raison de plus pour ne pas me déplacer à leur primaire-congrès et les départager. Raison de plus pour arraisonner le candidat auto-proclamé, figurant d'une politique de rigueur, et lui dénier le droit de vouloir représenter la gauche aux législatives. Ces gens jouent la mascarade pour masquer leur déni social.