Timeless // Saison 1. Episode 10. The Capture of Benedict Arnold.
Et voilà comment Timeless décide de conclure la première partie de la saison. A ce moment là, on se rend compte du fait que Timeless est une opportunité gâchée qui s’est pris les pieds dans le tapis avant même d’avoir commencé. Eric Kripke n’a pas compris ce qui s’est passé avec Revolution il y a quelques années. Timeless est donc une série correcte au fond, qui délivre quelques bons moments ici et là, éparpillés au milieu d’autres bavardages inutiles, pas très inspirée non plus et pourtant grosse production d’un grand network. Il y a des époques qui ne servent pas toujours la série à son avantage et d’autres qui permettent de s’amuser et donc de faire des trucs différents. Cet épisode est loin d’être parfait mais étrangement l’épisode fonctionne mieux que la plupart des neuf épisodes précédents. L’épisode fait le boulot qu’on lui demande, rien de plus, rien de moins, ce qui est au fond une vraie déception. Je m’attendais à ce que Timeless puisse s’y prendre autrement. La clé du succès ? Utiliser les personnages dans un environnement qui leur convient. Je ne sais pas trop pourquoi Timeless ne fonctionne pas du tout. Les personnages ne sont pas mauvais mais Timeless ne sait pas toujours comment les assembler et cela donne alors lieu à tout un tas d’épisodes étranges.
Tout cela nous rappelle aussi que Rufus a tué quelqu’un, que Wyatt n’est pas nouveau dans le business (« The Alamo ») et Lucy n’a de cesse de rappeler que le boulot de ces personnages reste de protéger l’Histoire alors que sa priorité est toujours ou presque de protéger les personnes qui sont en face d’elle peu importe ce qu’elle dit. Il y a des séquences qui fonctionnent dans cet épisode car elles exploitent à merveille l’univers de la série, alors que d’autres me laissent perplexe. Le mélange n’est donc pas toujours solide malgré une ambition certaine. J’espère sincèrement que la seconde partie de la saison (donc les 6 épisodes restant) vont donner un vrai coup de pied à Timeless. La série reste parfois un peu trop attachée à une structure qu’elle devrait abandonner au profit d’intrigues moins épisodiques et mieux suivies. Les personnages ne sont pas toujours bien utilisés non plus. Si je prends comme référence « The Alamo » pour parler d’un épisode qui gère bien ses personnages, j’aimerais en voir plus souvent des comme ça. Et l’histoire de Benedict Arnold a surtout eu la chance d’être intéressante car si ce n’était pas le cas, l’épisode aurait rapidement pu tourner au vinaigre et là on aurait été bien embêté avec le besoin de revenir l’année prochaine pour de nouvelles aventures…
Note : 5/10. En bref, Timeless reste correcte sans plus. Dommage que son ambition ne transpire pas…