Vendredi 2 décembre 2016, Michel Polnareff se rend à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, il est pris de vertiges et de chutes de tension. Le chanteur de 72 ans souffrait depuis début de semaine d'une sinusite qui a, ensuite, viré en bronchite. Il a d'ailleurs subi des infiltrations pour pouvoir tenir la scène à Toulouse, Pau et Bordeaux.
Son état de santé de vendredi ne lui permet plus de poursuivre sa tournée démarrée 7 mois plus tôt. Il doit annuler le concert qui devait avoir lieu à Paris à la salle Pleyel le soir même.
Samedi 3 décembre 2016, Michel Polnareff ne va pas mieux. Il est à nouveau conduit au même hôpital à 15h06 et décide d'annuler son dernier concert qui devait avoir lieu au Zénith de Nantes.
Sa compagne écrit sur le Facebook de la star :
Le Dr Philippe Siou parle lui d'une embolie pulmonaire. Le diagnostique vital de Michel Polnareff serait engagé. Le lundi 5 décembre, il déclare à RTL que le chanteur n'est plus entre la vie et la mort et le 8 décembre, les fans sont enfin entièrement rassurés sur l'état de santé de Polnareff. Il est sorti d'affaire.
Mais le 11 décembre 2016, le Journal du dimanche révèle que l'hospitalisation de Michel Polnareff cacherait un imbroglio personnel, un litige financier et une intox médiatique. La société Gilbert Coullier, producteur de la tournée, aurait saisi ses avocats à propos des deux concerts annulés. Une somme de 500 000 euros serait en jeu.
Le garde du corps du chanteur révèle au JDD qu'au moment de l'annulation du concert de Paris, le chanteur se trouvait au bar de l'hôtel Peninsula et qu'il y a dîné de 20h30 à 22h30 avant d'appeler un médecin qui lui a prescrit 2 médicaments. La veille, le chanteur aurait déjà bu plus que de raison au bar de l'hôtel. Le garde du corps ajoute que Polnareff était en parfaite santé le samedi matin à son réveil.
Le Dr Philippe Siou dément formellement ses affirmations à l'AFP : Je suis droit dans mes bottes. J'ai des éléments purement factuels, j'ai des examens, des scanners où on voit des caillots de sang dans ses poumons.
Michel Polnareff soutient son médecin par réseau social interposé mais une guerre des déclarations démarrent entre le chanteur, son attaché de presse et le producteur des spectacles. Michel Polnareff était-il vraiment malade ?
Le 12 décembre 2016, le producteur Gilbert Coullier reconnaît dans les colonnes du Parisien que les concerts n'étaient pas assurés.
C'est un choix de gestion de prendre ou non une assurance. Ce n'est pas une obligation.
J'ai contracté une assurance pour ses concerts à Bercy. Je n'en ai pas pris en tournée car si on a une annulation on peut toujours avoir la possibilité de reporter à une autre date dans le planning de la tournée.
Si le dossier médical confirme que l'état de santé de l'artiste ne lui permettait pas d'assurer ces spectacles, nous assumerons les coûts de ces annulation en lieu et place de l'assurance. Soit 450 000 €.
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Toute cette affaire révèle donc un problème d'argent. Les concerts n'étant pas assuré, le producteur doit payer les frais d'annulation mais si Polnareff était en état de chanter alors c'est à lui à payer 80% de la somme. Gilbert Coullier termine son entretien au Parisien en déclarant qu'il n'avait pas de problème particulier avec le chanteur avant cet événement. Tout se passait bien ou presque : Jusqu'à Pleyel, son comportement n'a pas posé de problèmes particuliers, mis à part certaines déclarations sur les réseaux sociaux au sujet du prix des places (...) Mais la non sortie de l'album est plus qu'une déception, c'est une promesse non tenue qui a pénalisé gravement, non seulement la tournée, mais l'image de l'artiste.