ROGUE ONE : Un premier spin-off réussi

Il y a quelques mois d'ici, j'avais assisté à une séance peu convaincante du film Star Trek Beyond en technologie BARCO ESCAPE. Cet après-midi, Disney et Kinepolis Bruxelles m'invitaient à découvrir Rogue One : A Star Wars Story dans la toute nouvelle salle IMAX du Heysel.
Malgré l'impressionnante toile de 532m2, je dois bien vous avouer que, pour ma part, je n'en vois pas l'utilité mais, si vous désirez vivre l'expérience à 16,5 euros, je vous encourage à vous placer devant l'écran et plutôt vers le haut de la salle pour une meilleure vision et pour apprécier au maximum l'expérience.

Une expérience Star Wars que les fans ne manqueront sous aucun prétexte dès ce mercredi 14 décembre 2016 mais ont-ils raison ?

L'enjeu est bien différent pour Disney avec ce premier spin-off de la franchise. On se souvient de la polémique de certains journalistes outrés de ne pas pouvoir divulguer le contenu de l'épisode 7 ( LE RÉVEIL DE LA FORCE / THE FORCE AWAKENS). Ici, l'histoire est connue depuis 1977 ! Rogue One vous raconte comment la rébellion a volé les plans qui permettront de détruire une station spatiale invulnérable. Bon, ça, c'est que qui était écrit dans le générique de début de l'épisode 4. En détail, il y a l'arrivée de nombreux nouveaux personnages : C'est Jyn Erso (Felecity Jones), la fille de Galen Erso (Mads Mikkelsen), l'ingénieur de la fameuse Etoile noire, qui va récupérer les plans. Elle est aidée dans sa tâche par un jeune officier rebelle Cassian Andor (Diego Luna), un nouveau droïde appelé K-2SO, le pilote Bodhi Rook (Riz Ahmed) et surtout un quasi-Jedi aveugle Chirrut Imwe (Donnie Yen) qui est pour moi peut-être le meilleur personnage du film.

La jeune femme est chargée d'entrer en contact avec le terroriste Saw Gerrera (Forest Whitaker) qui lui livre un message essentiel de son père qui lui permettra de trouver les plans et ainsi sauver la Galaxie (ce que l'on voit dans l'épisode 3).

La seconde remarque-déception des fans à propos l'épisode 7 était le scénario quasi-remake livré par J.J. Abrams. La nostalgie avait joué à plein régime il y a un an jour pour jour. Ici par contre, le réalisateur a pu s'écarter de la structure mère et offrir un film nouveau et singulier mais Gareth Edwards a eu l'intelligence de garder l'âme des autres films : on ne compte plus les surprises qui vous attendent comme le retour de grands personnages, les costumes originels, les vaisseaux, etc.

Je dois bien vous avouer que je me suis un peu ennuyé lors de la première partie du film à en regarder ma montre mais, dès la première heure passée, le film passe à l'action et les scènes de combats et les batailles intergalactiques sont bluffantes et totalement réussies.