Etre en retard réduirait la pollution de l’air

La pollution de l’air est un thème grave et d’actualité. Elle est la conséquence directe des activités de l’homme, on a été prévenu depuis plusieurs décennies des risques et pourtant nous n’avons pas pu l’éviter. Voici venu le temps des pics de pollutions dans les villes, où particules fines et lourdes cumulant de la chaleur se détachent des sols!

Bien que les industries et les entreprises aient leurs parts de responsabilité dans ce cataclysme du 21 ème siècle. Nous, citoyens, ne sommes pas innocents! Mais plutôt que de déterminer à qui est la faute, gagnons du temps en agissant.

Que puis-je faire ?

Oui, vous derrière votre écran, où que vous soyez vous pouvez contribuer à réduire ce brouillard pollueur. Nombreux sont les moyens de réduire notre impact à la maison ou dans des situations/actions que nous contrôlons. Mais il est aussi possible de prendre le contrôle (pas par les armes) des services communs proposés par les institutions publiques.

Vous pouvez adaptez vos déplacements et partir sur votre lieu de travail à pied, à vélo (en location dans certaines villes) ou en transport en commun. Pour ceux étant mal desservis par ce service ou préférant l’air de la proche campagne/banlieue vous avez la possibilité de co-voiturer! Et si le réseau Optimix (un outil que nous avons mis en place à Strasbourg dans le cadre de Plan de Déplacement d’Entreprise) est présent dans votre ville, vous pouvez faire vos trajets entre collègue (frais couverts).

Que pouvons-nous faire ?

Quand on parle de qualité de l’air, on parle forcément de moyens de diminuer la pollution en ville. La première idée qui nous vient à l’esprit est de réduire le trafic. Il faut donc inciter les usagers à quitter leur véhicule et à utiliser les transports en commun prouvés moins polluant. Cependant, pour encourager les citoyens à quitter le calme de leur véhicule, il faut réduire les facteurs anxiogènes que l’on trouve dans le métro, le tram et les bus. Rendre les trajets agréables, réduire la densité des usagers des deux pics de congestion du matin et du soir seraient un bon début. Mais, comment ?

L’institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’île-de-France a sorti une étude sur l’aménagement des horaires de travail. En Région parisienne, 38 pôles concentrent 60% de l’emploi, vous comprenez bien que le métro ne peut être que congestionné dans ces zones. Depuis 2014, la pleine Sain-Denis est devenu un pôle test pour des mesures réduisant cette congestion des transports.

Par exemple, 9h est l’heure d’arrivée moyen des travailleurs à Paris. Certaines entreprises ont préconisé qu’aucun rendez-vous ne devait être pris avant 10h. D’autres ont instauré le télétravail les Mardis et les Jeudis (jours les plus chargées de la semaine). Ce sont des solutions simples et peu contraignantes qui devraient se démocratiser avec le temps. Je dirais même qui « vont » car on ne peut pas tergiverser avec l’environnement.

Si pour réduire la pollution de l’air il faut diminuer la densité des travailleurs du matin. Cela veut dire que les retardataires sont des héros malgré eux.

Il n’est pas inutile de réduire les facteurs anxiogènes générés par les transports en commun. Décaler les horaires de travail contribue au bien être des employés. Décongestionner les transports permet à tous de commencer notre journée dans un environnement moins stressant. Développer le confort dans les transports publics est la réponse qui incitera les urbains à laisser leur véhicule. Voici la solution qui allie bien être de soi et bien être de l’environnement.

Alors, n’hésitez pas à encourager ces mesures dans votre entreprise et soyez un pionnier!!

Source: Lumièresdelaville