J’ai doublé les doses quotidiennes avec La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette. Un triple meurtre nous plonge dans une enquête menée à un rythme époustouflant : le mobile serait lié au trafic de femmes, à la prostitution et à une affaire d’espionnage. J’ai souffert d’une violente crise de manque en finissant le livre en pleine nuit. Heureusement, je n’ai pas eu trop de difficulté à me procurer ma dose de Stieg Larsson dès le lendemain (qui pourtant tombait un dimanche). « C’est pour consommer tout de suite ? » demande le libraire ? Je réponds « oui » dans un souffle. Il sourit avant d’ajouter : « Je vous offre au moins un marque-page. Bonne journée de lecture ». Je refuseson cadeau et le sac en plastique avant de m’enfuir avec mon exemplaire de La Reine dans le palais des courants d’air.
Je me shoote désormais à raison d’une centaine de pages par jour et je cherche déjà un substitut pour décrocher en douceur…