Millénium, la trilogie de l’addiction

Par Sheily

Quand j’ai goûté pour la première fois Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, je doutais qu’une substance littéraire aussi volumineuse puisse créer une dépendance à long terme. Le premier tome de la saga Millénium m’a pourtant très vite rendue accro. Entre un vieil industriel fortuné qui veut retrouver sa nièce disparue, l’énigmatique Lisbeth Salander et le chevronné Mikael Blomkvist, ces personnages hétéroclites illustrent parfaitement le principe que l’on possède TOUS un secret bien caché…

J’ai doublé les doses quotidiennes avec La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette. Un triple meurtre nous plonge dans une enquête menée à un rythme époustouflant : le mobile serait lié au trafic de femmes, à la prostitution et à une affaire d’espionnage. J’ai souffert d’une violente crise de manque en finissant le livre en pleine nuit. Heureusement, je n’ai pas eu trop de difficulté à me procurer ma dose de Stieg Larsson dès le lendemain (qui pourtant tombait un dimanche). « C’est pour consommer tout de suite ? » demande le libraire ? Je réponds « oui » dans un souffle. Il sourit avant d’ajouter : « Je vous offre au moins un marque-page. Bonne journée de lecture ». Je refuseson cadeau et le sac en plastique avant de m’enfuir avec mon exemplaire de La Reine dans le palais des courants d’air.

Je me shoote désormais à raison d’une centaine de pages par jour et je cherche déjà un substitut pour décrocher en douceur…