Nous sommes déjà presque à la mi-décembre et comme chaque semaine, nous vous proposons de retrouver quelques grandes actus du web et du numérique qui ont marqué ces 7 derniers jours :
Fake news, comment les débusquer et les risques pour les marques
On le dira jamais assez : avec tout ce qui se dit sur le web, mieux vaut toujours vérifier ses sources. La course au fake news a d’ores et déjà été lancée sur Facebook, mais cela ne suffit pas forcément car de nombreux sites/blogs proposent des infos dont il n’est pas évident de vérifier la véracité. Quelques petits conseils toutefois pour vous aider dans cette direction :
- Vérifier le nom du site et le nom de domaine ; nombreux sont les internautes à s’être fait avoir au moins une fois par des sites de désinformation humoristique comme legorafi. Par ailleurs, ce qui est vrai dans un pays ne sera pas forcément le cas dans un autre (nouvelle loi sociale, données économiques etc.)
- Vérifier la date de publication : certaines informations deviennent en effet très vite obsolètes, c’est le cas notamment des chiffres et infographies qui évoluent très rapidement.
- Recouper une information : bien que les hoaxs se répandent parfois très vite, si vous avez un doute sur une info, rien de tel que de rechercher cette info sur des sites « fiables » comme des sites de presse bien connus. Une information isolée postée par un blogger, même célèbre, aura bien moins de véracité qu’une info relayée par des sites de presse de qualité.
Pour retrouver l’intégralité de ces conseils (plus d’autres) en vidéo, c’est par ici > Conseils pour vérifier une information en ligne
Pour terminer sur le sujet des fake news, un petit exemple avec Bagelstein qui en a fait les frais. Une fausse lettre adressée au comité féministe de l’université de Rennes aux propos diffamatoires et sexistes avait été publiée (voir image ci-dessous) et avait fait le buzz sur le web. Un buzz renforcé par la stratégie de communication de Bagelstein jugée souvent « limite » voire discriminatoire. Le résumé de l’affaire peut être retrouvé ici et nous prouve que les fake news peuvent non seulement s’avérer dangereuses pour les internautes (désinformation) mais aussi pour les marques en réveillant ou déterrant un bad buzz.
Des jouets un peu trop curieux
A l’approche des fêtes de Noël, des associations de consommateurs ont mis en garde contre certains jouets connectés susceptibles de se transformer en véritables espions pour la vie privée de vos enfants et de votre famille en général. En effet, les deux jouets «mon amie Cayla » et « i-Que » requièrent une application mobile pour fonctionner et permettent à l’enfant de poser de questionner et parler avec le jouet. Des conversations facilement récupérables par des hackers en herbe car stockées, bien que cryptées, sur un serveur externe. Par ailleurs, il semblerait simple de se connecter en bluetooth (car c’est ainsi qu’ils fonctionnent) et d’accéder ainsi aux conversations lancées par les enfants ou la famille à ces deux jouets pour enfants, ce qui constituerait clairement une menace pour la vie privée et poserait un problème de sécurité non-négligeable.
Reconnaissance faciale et danger pour la vie privée
Souvenez-vous : début Décembre, Amazon annonçait lancer prochainement un outil de reconnaissance d’images. Outil qui inclut notamment la reconnaissance faciale donc de visages humains. Et bien toujours dans le même domaine, savez-vous qu’un autre outil, FindFace, va encore plus loin, au grand damn de notre anonymat et de notre vie privée ? FindFace est un service russe qui propose en effet d’associer un nom à une photo de visage grâce (ou à cause ?) d’une recherche sur les réseaux sociaux. Une sorte de Shazam de la reconnaissance faciale en somme. En vérité l’appli existe déjà depuis l’an dernier, et, si cela peut vous rassurer, n’est compatible qu’avec vk.com, le principal réseau social russe. Du moins pour l’instant. Espérons que cette technologie – qui s’avère redoutablement efficace – ne vienne pas envahir Facebook, Twitter ou Instagram dans nos vertes contrées.