Paris, Ile de France, France
Mardi 22 novembre 2016. 21h.
Concert de sortie de l'album " Montagnes russes "
Daniel Zimmerman: trombone, composition, direction
Pierre Durand: guitare électrique, dobro
Jérôme Regard: contrebasse, guitare basse électrique
Julien Charlet: batterie
Bienvenue à la 33e abonnée de ce blog. Que les dieux et les muses la protègent!
" Mister Squale " morceau dédié à un ami à l'humour caustique, voire glacial. Cela correspond bien au haut fonctionnaire que ses subordonnés appelaient Le Squale. Le morceau swingue et évoque l'ironie grâce au trombone en wah wah, mélange subtil et réussi. Les envolées de la guitare répondent à celles du trombone. Le bassiste tient l'assise alors que le batteur ventile, façon puzzle. la guitare prend son envol, poussée par la rythmique. Pierre Durand a toujours un remarquable sens de l'espace. Retour au thème, toujours pêchu, à quatre.
Guitare basse électrique. " Montagnes russes ", c'est le titre éponyme de l'album et mon préféré. Cette musique a la grâce. Elle monte et descend, comme sur des montagnes russes, mais au ralenti. Daniel Zimmerman joue à trombone ouvert. Chaque note me captive. Ils me racontent une vraie histoire avec une introduction, des chapitres et une conclusion. Solo de guitare inspiré. Le manche est tourné vers le haut, la musique aussi. Guitare et batterie accélèrent alors que trombone et basse maintiennent le tempo. Ils sont en train d'atterir. L'aéronef se pose sans heurt.
" Mamelles " morceau hommage au Blues et au Funk, deux mamelles nourricières. C'est effectivement énergique et barrissant à souhait. Contrebasse. Pierre Durand sort des sonorités de kora de sa guitare électrique. Je ne puis vous expliquer son truc, lectrices africanistes, lecteurs panafricains car je ne le connais pas.La guitare revient à un jeu plus classique, plus funky pour ponctuer le trombone.
Daniel Zimmerman fait oeuvre de pédagogue car il nous explique chaque morceau avant de le jouer. " Mademoiselle " fut composé pour la naissance de sa fille, Angèle. Belle ballade tendre. Le batteur est aux balais. Solo de contrebasse légèrement ponctué par guitare et batterie.
Basse. Un gros morceau pour boucler le 1er set victorieusement. Grosse onde de la basse. Le trombone déroule. Le batteur martèle. La guitare gémit doucement. Ca monte doucement en puissance, porté par le trombone. Solo de guitare avec de nouveaux sons étranges, dans l'aigu. Allusion au sitar? Decrescendo final.
PAUSE
Il y avait école le lendemain et je n'étais pas assez éveillé pour tenir le 2e set. Ma chronique de ce concert cesse donc ici.
Dans la vidéo ci-dessous, la guitare n'est pas tenue en mains par Pierre Durand mais par Maxime Fougères.