Dans la précédente version de mon blog, plus généraliste sur le registre politique, je souhaitais rester sur un registre plus réflexif, plus « purement » politique, et je m’interdisais généralement d’évoquer ou d’instrumentaliser des faits divers pour satisfaire et assoir l’efficacité de mon ancien camp politique. Mais voilà qu’avec la nouvelle vocation de ce blog, j’ai rompu d’emblée avec cette logique en commençant par un billet écrit cette nuit sur un fait divers impliquant une figure d’extrême-droite isèroise condamnée à de la prison ferme pour l’incendie d’une mosquée. Cela nécessitait à mon sens, même si je ne suis pas certain que cela intéresse grand monde à part un public d’initiés, un éclaircissement. Je considère, et combien j’aimerais être suivi, et que nous soyons devenus si nombreux que je n’aie plus qu’à m’effacer (je pense avoir déjà fait ma part, et une grande encore, malgré ma modestie) que le combat antifasciste, et plus étroitement anti-raciste, nécessite la même efficacité pour ce qui concerne le net. Nous avons en matière d’investissement de la toile beaucoup à apprendre de notre ennemi. Nous ne sommes pas assez nombreux, insuffisamment organisés, pas assez combattifs, et peu présents là où il faudrait. Chaque fois que nécessaire, nous devrions être suffisamment structurés à un niveau géographique et opérationnel suffisant pour contrer efficacement, c’est à dire avec une plus grande visibilité, leurs mouvements, et pas seulement dans la rue. Tel n’est pas le cas. Pourtant, la masse de ceux qui seraient prêts à lutter contre cette peste brune est importante. Mais elle est trop disséminée, la bonne volonté ne suffisant pas, il faudrait leur préparer le travail, et seuls les véritables acteurs (plus que les pérorateurs) de la lutte contre le fascisme et le racisme sur le net et dans la rue savent bien de quoi je parle précisément. Cette préoccupation chez moi n’est pas nouvelle, et je rêvais autrefois de créer une armée de trolls antifascistes à l’instar de ceux d’en face… Ce que j’ai retiré de ma propre expérience, c’est que quoi qu’on en dise, et quand bien même cela n’est pas ce que l’on souhaiterait pour notre société, le conditionnement des mentalités se fait beaucoup par le biais des réseaux sociaux, essentiellement facebook, mais également quelques sites d’information, plus ou moins fiables, auxquels s’abreuvent les porteurs de peste brune. Les nôtres sont bien moins visibles, et lisibles hélas. Il faut que cela change.
Mais où je veux en venir, pour clore ce trop long billet ? A ceci : sur ce blog au moins, je veux illustrer concrètement par ma ligne rédactionnelle et réflexive la véracité de l’efficience de mon combat contre cette peste brune. Et je considère que sans utiliser les mêmes méthodes pourries, on peut parler un langage intelligible, visible, et facilement lisible par tous, pour démasquer au quotidien ces fâcheux fachos. Le divorce entre leurs paroles et leurs actes est un coin fort à enfoncer dans leurs bûches. (« Je va faire le bûcheron »..;) )
Et quel meilleur moyen m’aurez-vous trouvé pour démontrer au grand public à quel point ces gens sont l’inverse de ce qu’ils prétendent, hum ?
Voilà. Vous y êtes. Le fait divers, où un porteur de peste brune sera pris en flagrant délit, et décrédibilisé même aux yeux des siens. J’ai déjà commencé en démontant le discours d’un FN qui voudrait nous faire croire que c’est le parti des pauvres, ce qui est démenti par les faits dans les communes qu’il gère. Je poursuivrai cette lutte en leur mettant chaque fois que possible le nez dans leur caca pour démonter leur escroquerie intellectuelle permanente. Que personne ne puisse ignorer ce qui arriverait si on les laissait aller encore plus bien trop loin. Mais le pire n’est-il pas déjà là avec un certain discours sur les migrants, qui gagne jusqu’à une certaine gauche qui n’a pas mon assentiment ? A suivre….
¹ Il est d’ailleurs intéressant de voir comment les médias y répondent, et comment cette réponse évolue dans le temps.