Octave Noire
1er album Néon
Sortie fin janvier chez Yotanka / Pias
En concert aux Transmusicales de Rennes
Au Nouveau Casino le 23 février 2017
Noyé dans un bleu Klein, le visage d'Octave Noire, tel qu'on peut le découvrir sur la pochette de son premier album Néon, regarde vers un ailleurs qu'il explore en musique. Armé de ses synthétiseurs, Octave Noire a découvert un nouveau monde. C'est justement le titre du morceau qui ouvre son premier album : "Cent millions d’années. Une seconde. Une éternité. Pour faire un monde..." Ce sont les mots, mystérieux et hypnotiques du titre Un Nouveau Monde qui nous fait entrer dans celui d'Octave Noire qui sortira son premier album en janvier 2017.
Avec ses faux airs de Piers Faccini, Octave Noire fait le lieu entre l'inspiration heureuse de Sébastien Tellier, les voyages intergalactiques de Jean-Michel Jarre, et le lyrisme littéraire d'Alain Chamfort ou Jacques Higelin.
Découvrez Octave Noire avec ce clip réalisé par Gaëtan Chataignier qui nous entraine dans une bulle musicale au sens propre et figuré. Un nouveau monde, une révélation à découvrir également sur scène en découverte des Transmusicales de Rennes, puis au Nouveau Casino le 23 février 2017.
Le clip d'Un Nouveau Monde
C’est d’abord l’Afrique qui éveille le jeune Octave Noire à la musique. Et pour cause, il a vécu les dix premières années de sa vie en Côte d’Ivoire. Tout naturellement, sa musique a longtemps puisé à cette source jusqu’à son dernier album Néon, qui ne garde du continent noir qu’une empreinte légère.
Tout enfant qu’il était, Octave Noire, n’envisageait pas sa vie d’adulte autrement que bercée de musique. Après maints appels du pied, ses parents lui offrent son premier instrument. Un petit synthétiseur jouet. Il a 10 ans, ne sait pas le solfège mais reproduit, à l’oreille, ses mélodies préférées.
Dix années de cours de piano plus tard, le voilà conforté dans ses premiers désirs. Il sera musicien. D’où le cursus de musicologie qu’il suit à la Sorbonne. Commode pour acquérir des bases solides en histoire de la musique. Malgré tout, cet apport académique ne colle pas vraiment avec ses goûts du moment. L’électro expérimentale de Kraftwerk comme le synthé de Jean-Michel Jarre – qu’il écoutait ado – lui trottent dans un coin de la tête. De même que quelques dignes représentants de la chanson française, au premier rang desquels figure Jacques Higelin. Un artiste aussi abordable, parfois, que franchement barré, d’autres fois.
Octave Noire n’est pas étranger à ce type de grand écart. Lui-même a longtemps bidouillé avant de trouver son style. Qu’il veut maintenant ouvert et accessible. Sa musique, une électro-pop ample et puissante, projette illico ses images au fond de nos cerveaux. Un univers ultra-évocateur, cinématographique même, qui engendre des atmosphères avec un naturel déconcertant.
Néon
« Cent millions d’années / Une seconde / Une éternité / Pour faire un monde » Tels sont les premiers mots, simples et mystérieux, de l’album Néon. Tiraillé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, le grandiose et le banal. « Le néon est un gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Mais c’est aussi l’éclairage courant de lieux parfois sordides, comme la laverie du coin. », confirme Octave Noire.
Les compositions sont à l’avenant. Au piano – base limpide –, s’ajoutent instruments électroniques et orchestraux. La richesse sonore qui en découle ne confine jamais à la saturation. Grâce à une structuration impeccable. « J’espère qu’on ne sent pas trop la sueur tout de même ! », s’inquiète Octave Noire. Qu’il se rassure, ce n’est jamais le cas !
Ce que l’on sent, plutôt, c’est la passion. Et ce que l’on voit, surtout : ce sont des images, qui naissent de ces incroyables envolées lyriques. Acmés de morceaux construits, pour la plupart, sur une progression crescendo qui nous jette dans un kaléidoscope d’ambiances. Façon cinématographe.
Et la voix, grave, pose sa ligne claire sur ces mélodies généreuses. Elle bâtit, par touches impressionnistes, des atmosphères. Celle, « cramée », d’un « vieux dancing » (« Disco »). Celle baignée d’espoir du titre « My hand ». Ou celle, plus sulfureuse, d’une nuit d’insomnie hantée par le désir (« La Neige »)…
En concert :
Le 23 février 2017 au Nouveau Casino à Paris.
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