Elena Ferrante intrigue autant qu’elle séduit, ou le contraire. Les « révélations » à propos de son identité, puisque le pseudonyme cache forcément quelqu’un, ont fait beaucoup de bruit il y a peu de temps. Comme dirait (aurait dit ?) Jacques Chirac, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Car, franchement, et entre nous, quel intérêt qu’une enquête sur le nom d’une romancière, et pourquoi ne pas plutôt lire ses livres ? C’est ce que je fais pour l’instant, puisque, oui, oui, j’ai honte, je n’avais jamais ouvert un de ses romans. J’ai commencé par L’amie prodigieuse, où je me suis senti très bien, je continue dans la foulée avec le deuxième volume, Le nouveau nom (qui, tiens ! tiens ! sort en poche dans la première semaine de janvier), et je poursuivrai avec le troisième, Celle qui fuit et celle quireste, à paraître le 3 janvier. Soit un peu plus de 1 500 pages pour les trois quarts de ce qui est, je crois, une tétralogie – et j’aurai peut-être le regret de ne pas avoir attendu la fin de la traduction française pour cette longue plongée…
60. C’est le nombre d’ouvrages réédités au format de poche
entre lesquels j’ai le choix pour les cinq notules de la colonne dédiée chaque
samedi dans Le Soir à cette catégorie
de livres, pour la première semaine de janvier. Et encore, quand je dis que j’ai
le choix, est-il possible d’éviter la relecture de Soumission, de Michel Houellebecq, qui sort cette semaine-là avec
un tirage digne de l’attente de son éditeur, ou celle de D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan ? Voilà pour
J’ai Lu et Le Livre de poche. Restent trois places pour un nombre bien plus
élevé de collections… Vous me direz que j’ai encore le temps de réfléchir.
En revanche, pour ceux qui sont pressés, la rentrée littéraire
de janvier (dont certains titres sont annoncés le 28 décembre en
librairie) est déjà disponible. Pour une infime partie, certes, mais de manière
tout à fait légale et même pour des lecteurs non professionnels – ceux-ci, je
me réjouis d’en faire partie, reçoivent les livres depuis des semaines, voire
des mois.
Mais voyez Six degrés de liberté, le roman de Nicolas Dickner (que l’on ne confondra pas avec
Joël Dicker), à paraître aux Editions du Seuil le 5 janvier. Nicolas
Dickner, originaire de Rivière-du-Loup (Canada), publie logiquement ses livres
au Québec, où il a d’ailleurs reçu en 2005 le Prix des Libraires. En mars de l’année
dernière, il a donc sorti son troisième roman chez Alto : Six degrés de liberté. On peut donc le
lire depuis un an et demi.
Elena Ferrante intrigue autant qu’elle séduit, ou le contraire. Les « révélations » à propos de son identité, puisque le pseudonyme cache forcément quelqu’un, ont fait beaucoup de bruit il y a peu de temps. Comme dirait (aurait dit ?) Jacques Chirac, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Car, franchement, et entre nous, quel intérêt qu’une enquête sur le nom d’une romancière, et pourquoi ne pas plutôt lire ses livres ? C’est ce que je fais pour l’instant, puisque, oui, oui, j’ai honte, je n’avais jamais ouvert un de ses romans. J’ai commencé par L’amie prodigieuse, où je me suis senti très bien, je continue dans la foulée avec le deuxième volume, Le nouveau nom (qui, tiens ! tiens ! sort en poche dans la première semaine de janvier), et je poursuivrai avec le troisième, Celle qui fuit et celle quireste, à paraître le 3 janvier. Soit un peu plus de 1 500 pages pour les trois quarts de ce qui est, je crois, une tétralogie – et j’aurai peut-être le regret de ne pas avoir attendu la fin de la traduction française pour cette longue plongée…
Elena Ferrante intrigue autant qu’elle séduit, ou le contraire. Les « révélations » à propos de son identité, puisque le pseudonyme cache forcément quelqu’un, ont fait beaucoup de bruit il y a peu de temps. Comme dirait (aurait dit ?) Jacques Chirac, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Car, franchement, et entre nous, quel intérêt qu’une enquête sur le nom d’une romancière, et pourquoi ne pas plutôt lire ses livres ? C’est ce que je fais pour l’instant, puisque, oui, oui, j’ai honte, je n’avais jamais ouvert un de ses romans. J’ai commencé par L’amie prodigieuse, où je me suis senti très bien, je continue dans la foulée avec le deuxième volume, Le nouveau nom (qui, tiens ! tiens ! sort en poche dans la première semaine de janvier), et je poursuivrai avec le troisième, Celle qui fuit et celle quireste, à paraître le 3 janvier. Soit un peu plus de 1 500 pages pour les trois quarts de ce qui est, je crois, une tétralogie – et j’aurai peut-être le regret de ne pas avoir attendu la fin de la traduction française pour cette longue plongée…