Oyez, oyez les rustres en guenilles, extirpez-vous de la fange dans laquelle vous évoluez, aujourd’hui vôtre vaine nature va pouvoir servir.
VOUS ALLEZ VOTER
C’est dire si vôtre insignifiante existence est prise au sérieux dans le Boudoir.
Vous viendrez pas me dire qu’on fait dans l’élitisme ici, puisque je place le sort de mon concours épistolaire entre les mains du tout-venant!
Sachant que je vous aurait torché ça en deux coups de cuiller à pot, c’est plus que de la philanthropie, c’est du DON DE SOI.
Alors je tiens à remercier les participants, vous avez été bons les gens, vraiment bons.
La Marquise s’est tapé le derche par terre et croyez bien que c’est pas évident avec une robe à faux-cul.
Les textes seront anonymes, numérotés, vous votez dans les commentaires en donnant le numéro de vôtre fav’. Et pas celui de son propre texte hein.
Ca demande pas plus de 17 de Q.I, je vous ménage hein (nettoyer, astiquer, balayer, qu’ce soit toujours pimpaaaaaaant -dixit la Compagnie Créole)
Les votes seront clos vendredi prochain à minuit, heure du crime.
Colonel Moutarde, bibliothèque, chandelier, tout ça tout ça…
On me fait pas le fourbe avec les IP, je suis au taquet comme jamais, le mieux qui puisse vous arriver en faisant ça, c’est mon mépris éternel.
Comment ça “même pas peur”? Sales cons.
Bref, à vous les studios!
(Buzzez mes chéris, buzzez!!)
Lettre #1
Je t’aime comme une boite d’haricots verts fins, afin que tu y vois plus clair (tout au fond de mes yeux)
Je t’aime comme une poêle, avec ses patates.
Je te sauterai à la sarladaise, comme mes patates.
Je te vendrais pour aucune denrée, sauf des patates.
Je t’aimerai à la cantonnaise, et à la mayonnaise.
Au fond de tes yeux, se reflète mon appétit
Mon appétit de toi, et des patates.
Je t’aime comme un roi, comme un soldat, un estomac que je ne suis pas
Même Maïté ne pourra pas m’arrêter, je te mangerai
De tout mon amour et pour toujours. Et au fond d’un four (comme des patates).
Lettre #2
Chère Elsa,
Bien, alors c’est pas une lettre mais un billet, c’est pas de l’amour mais de l’amitié, c’est pas 10 lignes mais beaucoup plus…
En même temps, c’est pas le DVD de Gondry que je veux, c’est juste participer-tu-m’as-obligé ! Alors, tu vas pas chipoter ! Non, tu vas pas.
Voilà.
J’ai découvert un nouveau truc sympa.
La copine fille, ça s’appelle.
Attends, passée 30 ans, c’est dur à trouver de la copine fille. De la bonne, hein, pas de la chiante qui te soûle avec ses enfants.
La bonne copine de 30 ans, c’est celle qui te fait pas chier à parler tout le temps de ses enfants, et qui se fait pas chier quand tu lui parles des tiens.
Rien à voir avec la bonne copine de 20 ans, qui te fait pas chier à parler tout le temps de son mec, et qui se fait pas chier quand tu lui parles du tien.
Ben figures-toi que, à 30 ans passé, je viens en plus de découvrir de la bonne copine de 20 ans que je peux soûler avec mon mec et mes enfants, sans qu’elle me gonfle avec rien.
Elle s’appelle Elsa et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est une copine alors que je la connais même pas.
Tu me diras, c’est le principe de l’amour, on aime passionnément jusqu’au moment où l’autre, on le connaît vraiment. Et si là on aime toujours, c’est bon, c’est ça l’amour.
Alors bon, je croise les doigts, Elsa.
Lettre #3
Marquise, ma douce, ma tendre, ma bonnasse du cul,
Dix lignes pour te dire que je n’en peux plus, que ton corps me manque, que ton âme hante mes nuits jours et nuits bon an mal an, c’est peu. C’est bien peu mais en même temps c’est beaucoup comme diraient Renaud et sa bande de lèche-culs éthiopiens.
Alors oui, même loin du coeur et loin des yeux, je sens ta flamme qui me brûle, je sens la sève monter dans mon mât à l’idée d’aller tirer des longueurs à la piscine de Vaise avec toi.
Loin du coeur et loin des yeux, ton cul est tout près, Marquise. Et non, ce n’est pas à cause de sa taille. Ni de son odeur. Mais ne te méprends pas sur mes intentions : nobles elles sont, nobles elles resteront, même si mon boss fait rien qu’à m’empêcher de finir cette lettre. Car oui, le cul est amour, l’amour est cul, et mon Amour, sans ton cul, point d’amour possible, et surtout, point de cul possible. Ce fût dommage.
Marquise, toi que ton aura rend intouchable par le commun des mortels, ne te laisse pas impressioner par tous ces prétendants imberbes qui chercheront à t’embrouiller avec leurs mots insipides, ils n’ont en tête que ton précieux trésor. Mais tu le sais bien, et la lecture de cette missive te confortera dans ta conviction : je ne suis point de ceux qui lorgnent sur ta fortune. Mon amour pour toi est sain et vierge, il est cul, il est verge, et je n’ai d’oeil (ah oui je suis borgne au cas où tu oublias ce détail physique insignifiant), je n’ai d’oeil disais-je, que pour ton âme légère et ton cul un peu moins léger.
Alors marquise, je t’en conjure : ne cache plus tes sentiments, laisse éclater cette folie (je parle d’amour, pas de flatulences) que tu emprisonnes en toi. Et s’il te plait : file-moi du pognon à la place du DVD, notre vie ensemble n’en sera que moins galère.
Signé : Le Commandant Cousteau.
Lettre #4
Yo Marquise (aka la meuf de mon cœur),
D’puis q’j’ai aperçu ta 307 CC,
Et t’yeux d’biche pas encore tués par ces putains d’chasseurs,
J’me perds d’amour pour toi.
J’trouve ça trop grave chelou, mais j’te surkiffe j’crois.
J’sais q’ma conasse d’condition minable peut t’péter les couilles,
Mais « mon cœur brûle d’un désir infini » comme dirait ta coincée de reum,
Z’y va, j’voudrai bien qu’on s’recroise,
Histoire qu’on déconne et qu’on papote,
De notre avenir possible.
Et pour q’tu m’dises c’que tu penses d’ma belle gueule.
Le vocabulaire n’fait pas la personne,
Si mon voc est faible,
Ma personne est forte et peut te montrer de nombreuses surprises,
Intellectuelles, mais plutôt physiques quoi.
Et ça s’ra parti pour le show.
Donne-moi une chance ou sinon j’nique ta mère.
Ou j’fous le feu à ma bagnole !
Ouais, ouais.
Nan, nan, voilà de la boulette.
A la bien Marquise.
Ton poète d’la banlieue 6.9
Lettre #5
Marquise tu me méprises.
Mais quitte ton boudoir et viens dans mon plumard je te ferais oublier ce divin connard.
Lettre #6
Je te sniffe comme je kiffe ta substantifique levure, Alsa
T’es ma came ô mie ,t’es bandante, j’te veux all dente (j’ai crû piger que t’es plutôt bonne..pâte)
J’aime ton jardin touffu (j’ai pas dis tofu, arrête tes japoniaiseries) , tes parois sensuelles et le plafond de ton boudoir sur lequel se reflète tonnéo con (Big Up à George Bush, ardent et fougueux buisson en dialecte indien d’Amérique)
Je love ce soleil jaune (Julien Clerc nan)doré comme un citron mûr ( ??? Chai plus ce que j’dis je suis amourie de toui)
Qui irradiesur nos prénoms gravés au fusainsur cet arbrisseau nain( portenawak???)
Ça nique l’écorce , ça nique la mine mais fuck la nature
Sur ton cœur, sur mon cœur. J’te jure que ce sera à la vie à la mur(ge) ??!!!
Vlà yé souis viendue te dire que je t’aimasse
En robe de bure ou en tenue de soubrette chaudasse
Et tes râles stridents n’y pourront rien changer
Ligne bonus : Mon empire des sens est désormais déglingué à jamer (cassdédi à Maître Cappelo -veni vidi- vici)
Lettre #7
Elsa, Mille pardons. Je n’ai pas réussi à écrire cette lettre d’amour que tu attendais tant. Parce que j’ai pas de mains. Et que je suis illaitré. Avec des moignons, on écrit beaucoup moins bien, je m’en rends compte. En plus j’ai pas de coeur, j’ai qu’un pisse maker alors j’aime comme j’urine. Je peux même pas pleurer de bonheur en te voyant car j’ai perdu mes yeux. A la guerre naguère. Tu m’en voudras pas si je te raccompagne pas chez toi après notre tête-à-chauve ? Faut me comprendre à cause de ma jambe de bois, elle se raidit dès que je pense à toi ! Avoir un seul enfant de toi Ca f’sait longtemps que j’attendais. Oui en plus mes goût musicaux sont à chier. Mais on s’aimera quand même parce que le curé me l’a dit : “Marre qui se touche son zizi !” Signé : j’ai trop honte là !Lettre #8
Ma Rquise rien qu’à moi,
Tu es le fond de Mir Vaisselle après une communion ou un mariage.
Tu es la Laurence Ferrari que TF1 n’aura jamais.
Tu es ma championne du monde du rez-de-chaussée.
Tu es le dernier point dans mon permis d’aimer.
Tu es mon pavillon en kit de chez IKEA ZI GARONOR II.
Tu es mon couteau suisse avec le cruciforme qui cure les ongles.
Tu es la Kronembourg du riche.
Tu es le Petit Larousse de mes névroses et le Robert de mon inébranlable cathexie.
Tu es Sigmund qui dit à Sarko : “Allez, arrête maintenant…!”.
Tu es le milieu parfait entre Midi et 14 heures.
Tu es la preuve vivante que Dieu s’habille en Prada.
Tu es l’ennemi de mon cholestérol et le W de Weight Watchers.
Tu n’es pas la fille de Xena la Guerrière puisque tu ne regardes jamais RTL9 ni RMC.
Tu es l’Aspartame sur mon coeur et le glutamate qui lie toutes mes émotions.
Tu es la fille spirituelle de l’inventeur du velcro.S’il te plait Ma Rquise rien qu’à moi,…….réveille-moi.
Lettre #9
Chère Marquise,
D’amour vos beaux yeux mourir me font
A tel point que je me cogne le front
Vous êtes la prunelle de mes yeux, l’écume de mes lèvres, le mascara de mes cils
Je suis tellement fou de vous que l’on me traite d’imbécile
Ne me faites plus languir, accordez moi un regard au moins
Je n’en peux plus, je souffre dans mon coin
Bon et maintenant grognasse tu va remonter ta jupe,
Parce que le sonnet, ça va bien 5 minutes
Mais franchement j’ai pas que ça à faire,
Dêpeches-toi que je te fasse ton affaire !!!
Lettre #10
Tout simplement.
Quadrimoteur, parce qu’en amour, tu t’envoies en l’air.
Quenotte, parce que l’amour, t’y laisses des dents.
Quasi, parce que l’amour, t’es jamais vraiment sur.
Quatre-quart, parce que l’amour dégouline.
Queue, parce que l’amour reste physique.
Quitter, parce que l’amour dure trois ans.
Quoeur, parce qu’en amour, bordel, tu planes, et tu peux
en inventer son propre orthographe…