Hier, samedi 21 juin, la femme de l'actuel président de la République a répondu aux journalistes du journal Libération sur des sujets tels que la musique, son quotidien, sa relation et son point de vue sur la politique.
Un entretien franc, loin de la langue de bois française, qui reflčte une personnalité simple dans le bon sens du terme. Nous précisons que devant les locaux du journal un comité d'accueil était présent scandant des insultes et des slogans dont l'intéręt profond nous a échappé.
Lorsque l'on évoque ses opinions politiques, elle nous surprend en répondant d'une part : "j'ai des réflexes épidermiques de gauche" et d'autre part : "je ne fais pas tellement corps avec la politique de mon mari." Carla, vrai amoureuse ou bobo avide de pouvoir? On pense rapidement aux deux options et on ne doit pas ętre loin d'avoir raison.
Ovni selon les écrits de Laurent Joffrin par la dualité musicienne et femme d'un président, il ajoute que l'on recherche des références dans ce domaine et que la situation exceptionnelle méritait par elle-męme de recevoir l'ex-mannequin. Elle vote rarement, n'est pas engagée et ne l'a jamais été. Elle n'a pas l'air d'approuver la politique de son mari sur de nombreux points mais ne développe pas volontairement son point de vue dans l'interview.
Alors que de nombreuses personnes l'envie pour sa beauté, sa situation et ses avantages, nous sommes plus dubitatifs ŕ ce sujet. Comment partager la vie d'une personne politique notoire et avoir d'autres convictions ŕ un tel niveau de responsabilité de son époux? On imagine mal les épouses Bush et Clinton ne partageant pas les męmes convictions que leur mari président.
Cette particularité française peut surprendre alors qu'en France nous étions plus habitués ŕ une premičre dame dans l'ombre de son mari. Mais Carla Bruni était célčbre avant son idylle avec Nicolas Sarkozy. Il ne peut lui enlever cela. Męme lui. On en conclut donc ŕ un véritable coup de foudre réciproque entre ces deux personnalités, alors que Nicolas pouvait choisir une épouse effacée et consensuelle.
Aprčs avoir ouvert la voie du "bling bling pipolitique", notre président choisit une nouvelle fois une relation complexe avec Carla. Cette derničre est-elle foncičrement de gauche? A cette question il nous en vient une autre : le sait-elle elle-męme?