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JUNK FOOD : Le cerveau des enfant y est plus sensible – Am J Clin Nutr

Publié le 06 décembre 2016 par Santelog @santelog
Les images cérébrales obtenues par résonnance magnétique nucléaire révèlent que la vue d’aliments malsains exerce une influence plus marquée chez l’enfant que chez l’adulte. cerveau-enfants-sensible-malbouffe_600Les différents stimuli alimentaires qui jalonnent notre mode de vie ont été identifiés comme un des facteurs contribuant à expliquer le développement récent de l’épidémie d’obésité. Et la communication de plus en plus visuelle qui se développe dans les réseaux sociaux accorde encore une place plus importante à la nourriture, gonflant encore un peu plus l’exposition aux stimuli orexigènes. Les enfants, dont le cerveau est encore en maturation, semblent particulièrement désarçonnés par rapport aux adultes.

Le cerveau exposé à la vue d’aliments

Une équipe de chercheurs néerlandais a comparé les effets de l’exposition visuelle à des aliments sains et malsains chez des adules (32-52 ans) et des enfants (10-12 ans). Les effets ont été mesurés à l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM). Il apparait d’abord que, chez l’enfant comme chez l’adulte, la vue d’aliments malsains suscite plus d’attention que celle des aliments sains. Mais les régions cérébrales les plus stimulées à la vue d’aliments malsains ne sont pas les mêmes chez les enfants et chez les adultes…

Victimes des signaux de la tentation

En effet, chez l’enfant, ce sont surtout les aires impliquées dans la récompense, la motivation et la mémoire. De plus, à la vue des aliments malsains, les enfants activent une région impliquée dans la motivation et la récompense localisée dans le cortex moteur de façon plus marquée que l’adulte. Les auteurs relèvent encore que les enfants avec un BMI élevé présentent moins d’activité dans les régions inhibitrices à la vue d’aliments malsains. Tout ceci indique que les enfants, en particulier si leur BMI est élevé, sont plus susceptibles d’être victimes des signaux de tentation. Une raison de plus pour préserver au mieux les enfants de l’exposition à de la publicité pour des aliments malsains…

Référence : Van Meer F et al. Am J Clin Nutr. First published November 2, 2016

Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste

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