Le cerveau exposé à la vue d’aliments
Une équipe de chercheurs néerlandais a comparé les effets de l’exposition visuelle à des aliments sains et malsains chez des adules (32-52 ans) et des enfants (10-12 ans). Les effets ont été mesurés à l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM). Il apparait d’abord que, chez l’enfant comme chez l’adulte, la vue d’aliments malsains suscite plus d’attention que celle des aliments sains. Mais les régions cérébrales les plus stimulées à la vue d’aliments malsains ne sont pas les mêmes chez les enfants et chez les adultes…
Victimes des signaux de la tentation
En effet, chez l’enfant, ce sont surtout les aires impliquées dans la récompense, la motivation et la mémoire. De plus, à la vue des aliments malsains, les enfants activent une région impliquée dans la motivation et la récompense localisée dans le cortex moteur de façon plus marquée que l’adulte. Les auteurs relèvent encore que les enfants avec un BMI élevé présentent moins d’activité dans les régions inhibitrices à la vue d’aliments malsains. Tout ceci indique que les enfants, en particulier si leur BMI est élevé, sont plus susceptibles d’être victimes des signaux de tentation. Une raison de plus pour préserver au mieux les enfants de l’exposition à de la publicité pour des aliments malsains…
Référence : Van Meer F et al. Am J Clin Nutr. First published November 2, 2016Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste
A lire JUNK FOOD : Favorisée chez les jeunes par les stars musicales – Pediatrics
Accédez aux différentes études sur la junk food Accéder aux dossiers parus dans Santé log Petite Enfance :- Obésité de l’enfant
- Troubles du comportement alimentaire
(pour cela vous devez être inscrit et vous identifier)