“Low Cost” un mot mal assumé
Depuis quelques années les compagnies low-cost ont changé la donne. Elles ont inventé un segment qui n’existait pas auparavant. Les grandes compagnies historiques ont donc décidé de ne pas se laisser dépasser par ce nouveau marché et risquer de perdre une partie de leur clientèle. Ce ne fut pas de gaieté de cœur, car au début ces nouvelles sociétés à bas-coûts étaient montrées du doigt, critiquées, raillées par les grands noms de l’aviation civile. Air France était en fer de lance de ce mouvement de rejet. Néanmoins, elle dû se résoudre à entrer dans la danse avec la création de Transavia pour les moyen-courriers. Compagnie low-cost assumée, à l’époque…
L’après Transavia
Non, Transavia n’est pas morte, elle existe toujours mais n’est plus dans les priorités d’Air-France-KLM. De plus, cette compagnie à bas-coûts fut au cœur de bien des problèmes pour sa maison mère, notamment à cause des revendication des pilotes qui dénonçaient des traitements indignes. Aujourd’hui l’objectif se porte sur les longs courriers avec un projet qui porte pour l’instant le nom de code “Boost”. La communication autour de cette future compagnie est un peu maladroite, le mot low-cost n’est plus assumé et la direction préfère parler d’une offre “à coûts inférieurs”… Les erreurs du passé avec Transavia ont fait leçon. Les pilotes auront un traitement Air-France et y seront ralliés directement. En revanche, c’est au niveau du personnel de bord que les traitements seront inférieurs. Stewards et hôtesses de l’air seront embauchés sous un autre statut, probablement affilié à Transavia ou équivalent. Les syndicats restent attentifs et pour certains dubitatifs et attendent d’en savoir plus. Les vols longs-courriers sont programmé pour 2018. A suivre…